vendredi 7 novembre 2014, 10h00

Salle Henri Langlois

10h00

45 min

Lors d'un premier séjour européen (1947-1955), Welles défie Hollywood à distance tout en nourrissant l'espoir d'y revenir par la grande porte. Il cultive l'image d'un globetrotter dont le public premier reste américain. Lors d'un exil plus déterminé (1958-1970), il sillonne le Vieux Continent et la liste des producteurs et financiers avec lesquels il se lie couvre la plupart des pays européens. Il a aussi tourné en Amérique latine dès 1942, à Hong Kong... Premiers repères pour suivre le nomade à la trace. 

François Thomas est enseignant à la Sorbonne Nouvelle et collaborateur de Positif, il a publié de nombreux articles sur Welles ainsi que, en collaboration avec Jean-Pierre Berthomé, Citizen Kane (1992) et Orson Welles au travail (2006).


Truffaut acteur
Conférence d'Axelle Ropert

Truffaut réalisateur : tout le monde l'aime. Truffaut acteur : beaucoup l'ignorent, certains s'en moquent, peu l'aiment. Pourquoi le réalisateur le plus populaire de la Nouvelle Vague a-t-il pris tant de risques en devenant acteur ? Et l'acteur qui est en lui, ne détient-il pas les clés d'une obscure serrure ?


Écrire un film
Dialogue entre Jean Gruault et Arnaud Desplechin, animé par Serge Toubiana

Truffaut-Gruault : cinq films en commun qui viennent tous de source écrites (romans, rapport, journal, nouvelles), nombre d'autre projets développés et non tournés, une écriture à quatre mains pendant plus de vingt ans... Jean Gruault témoigne d'un compagnonnage d'exception, en compagnie d'Arnaud Desplechin (La Vie des morts, Esther Kahn, Jimmy P.).


45 min

Lors d'un premier séjour européen (1947-1955), Welles défie Hollywood à distance tout en nourrissant l'espoir d'y revenir par la grande porte. Il cultive l'image d'un globetrotter dont le public premier reste américain. Lors d'un exil plus déterminé (1958-1970), il sillonne le Vieux Continent et la liste des producteurs et financiers avec lesquels il se lie couvre la plupart des pays européens. Il a aussi tourné en Amérique latine dès 1942, à Hong Kong... Premiers repères pour suivre le nomade à la trace. 

François Thomas est enseignant à la Sorbonne Nouvelle et collaborateur de Positif, il a publié de nombreux articles sur Welles ainsi que, en collaboration avec Jean-Pierre Berthomé, Citizen Kane (1992) et Orson Welles au travail (2006).


Truffaut acteur
Conférence d'Axelle Ropert

Truffaut réalisateur : tout le monde l'aime. Truffaut acteur : beaucoup l'ignorent, certains s'en moquent, peu l'aiment. Pourquoi le réalisateur le plus populaire de la Nouvelle Vague a-t-il pris tant de risques en devenant acteur ? Et l'acteur qui est en lui, ne détient-il pas les clés d'une obscure serrure ?


Écrire un film
Dialogue entre Jean Gruault et Arnaud Desplechin, animé par Serge Toubiana

Truffaut-Gruault : cinq films en commun qui viennent tous de source écrites (romans, rapport, journal, nouvelles), nombre d'autre projets développés et non tournés, une écriture à quatre mains pendant plus de vingt ans... Jean Gruault témoigne d'un compagnonnage d'exception, en compagnie d'Arnaud Desplechin (La Vie des morts, Esther Kahn, Jimmy P.).


L'œuvre de François Truffaut en musiques
Dialogue avec François Porcile animé par Stéphane Lerouge

François Porcile, conseiller musical de Truffaut pour quatre films, le compositeur Raymond Alessandrini (ami et pianiste de Georges Delerue) et Stéphane Lerouge (concepteur du coffret discographique Le Monde musical de François Truffaut) reviennent sur la relation d'exception entre Georges Delerue et le cinéaste (onze films partagés), l'étonnante « collaboration posthume » avec Maurice Jaubert (quatre films d'affilée), et les rendez-vous plus orageux avec Bernard Herrmann ou Antoine Duhamel. Où il sera question de la culture musicale de Truffaut, de ses goûts en équilibre entre music-hall et musique baroque... avec l'idée de répondre à une interrogation précise : quels statuts attribue-t-il à la musique dans son écriture cinématographique ?


Truffaut, lecteur acharné dès l'enfance, a vécu avec une haute conception de la littérature. C'est pour cela qu'il s'est toujours refusé à adapter Proust ou Balzac ; pour cela encore qu'il s'est attaqué à une certaine tendance française de l'adaptation au cinéma ; pour cela enfin qu'il a toujours pris l'écriture romanesque à bras le corps, jusqu'au corps-à-corps. Il a célébré la littérature qu'il aimait en la saignant et pour en tirer une émotion vive.


Filmer après/avec Truffaut
Conférence de Jean-Marc Lalanne

Trente ans après sa disparition, l'œuvre de François Truffaut continue d'irriguer le cinéma contemporain. De Taïwan à Grenoble, de Manhattan à Paris, de Versailles-Chantiers à Tanger, une tentative pour suivre, dans un « marabout / bout d'ficelle » d'extraits, la façon dont sa mémoire se dissémine, polymorphe et toujours féconde.


Filmer après/avec Truffaut
Table ronde de cinéastes animée par Bernard Benoliel et Serge Toubiana.

En 1993, Serge Bozon, pas encore cinéaste, écrivait : « Nous croyons que le nom de Truffaut résonne pour les jeunes gens qui veulent faire du cinéma, aujourd'hui et en France, comme promesse. » De quelle promesse de cinéma Truffaut était-il le nom et, vingt ans après, sous quelles formes cette promesse a-t-elle été tenue ? Avec Guillaume Brac, Axelle Ropert, Bruno Podalydès et Serge Bozon.


Truffaut technicien ?
Conférence de Bernard Benoliel et Laurent Mannoni

Alors que certains réalisateurs issus de la Nouvelle Vague ont développé une relation parfois passionnelle avec la technique (Godard est l'exemple le plus fameux), qu'en est-il avec Truffaut ? Quel a été son rapport avec la lumière, la prise de vues, le montage ?


Tourner, monter
Table ronde avec des collaborateurs de François Truffaut

Avec Denys Clerval, Pierre-William Glenn (directeur de la photographie), Yann Dedet (monteur), Jean-François Stévenin (acteur, cinéaste), Dominique Le Rigoleur (assistante et photographe de plateau), Caroline Champetier (directrice de la photographie).