Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Film également connu sous le titre Les Joyeuses commères de Riazan.
Sauvegardé par La Cinémathèque française en 2006 à partir d'une copie nitrate conservée dans les collections du CNC.
On a longtemps attribué la paternité du film à Olga Preobrajenskaïa seule – elle avait démenti et combattu cette idée maintes fois. Il s’agit pourtant de la deuxième collaboration entre Olga Preobrajenskaïa et Ivan Pravov, tous deux étudiants à l’école Goskinoskola (actuel VGIK). Le scénario du film est linéaire. C’est un mélodrame conté en deux parties, mettant en scène la vie paysanne, prédominante à cette époque. Destiné à un public rural, quelques modifications ont été apportées au scénario, notamment au niveau des dialogues qui ont été simplifiés. Le personnage de Wasilia, image de la femme « moderne », porteuse d’espoir, joue un rôle aussi important que celui d’Anna, qui incarne la femme aux mœurs plus traditionnelles. Malgré ces changements, le film n’obtient pas l’entière satisfaction de la production car l’héroïne connaît une fin tragique ; par ailleurs, le film ne montre pas de progrès possible dans le milieu rural. Le Village du péché échappe malgré tout à la censure et connaît un succès international ; il est distribué dans de nombreux pays occidentaux. À partir de 1937, il commence à disparaître du paysage cinématographique russe, tout comme les deux réalisateurs dont la carrière s’estompe avant de tomber finalement dans l’oubli. Le Village du péché sera leur plus grand succès.
Florence Fourn