Court film burlesque réalisé pour la fête de fin d'année d'Olivetti, chez qui Pialat était alors représentant.

Une procession catholique, documentée par Pialat dans son Massif Central natal.

Dans la région de la Dombes, au nord de Lyon, une femme au volant d'une voiture semble fuir un homme qui la traque.

Deux hommes dissertent chacun sur leur récente conquête, sans réaliser qu'ils parlent de la même femme. Misogyne, misanthrope, un court film de son époque, qui doit autant à Claude Berri, scénariste et acteur du film, qu'à Pialat, alors jeune cinéaste débutant.

Les premiers pas autobiographiques de Pialat, ici en Robert, peintre et cinéaste, qui apprend le suicide de son meilleur ami. Noir, flirtant avec le fantastique, un étonnant film sur le deuil.

Sûrement le plus lyrique des films de Pialat, porté par une partition magnifique de Georges Delerue. Un poème incandescent, nostalgique et virulent, un chant d'amour à la banlieue parisienne, un temps heureuse et désormais sacrifiée par la bourgeoisie. Bouleversant.