Marilyn Monroe
Un nom synonyme de star, l’incarnation du glamour… D’elle, on a tout dit, vie chaotique, névroses et addictions, liaisons célèbres et mariages malheureux. Mais avant tout une sensualité et une photogénie incomparables, qui ont envoûté les caméras des plus grands. Née Norma Jeane Baker, elle se défait de son enfance peu stable grâce au mannequinat et à des cours d’art dramatique, puis, repérée par la Fox, signe un premier contrat pour de petites apparitions. Un pas aux côtés des Marx Brothers (La Pêche au trésor, 1949), un autre chez John Huston (Quand la ville dort, 1950), une scène marquante dans Eve de Joseph L. Mankiewicz, et, bientôt, la gloire. Elle donne la réplique à Cary Grant et Robert Mitchum, Tony Curtis et Jack Lemmon. Chante de sa voix de velours et entre dans la légende grâce à Howard Hawks (Les hommes préfèrent les blondes), joue pour les virtuoses de l’époque, Hathaway, Lang, Preminger, Cukor. En 1955, Billy Wilder, avec Sept ans de réflexion, fige à tout jamais l’une des plus célèbres images du cinéma, où l’actrice, mutine, pétillante, joue avec l’aération du métro qui soulève sa robe blanche. Avec délicatesse, les cinéastes exploitent ses fêlures et ses fragilités, jusqu’au crépusculaire Désaxés qui, filmé par Huston et écrit par Arthur Miller, son époux de l’époque, prend des accents autobiographiques bouleversants. Sa mort prématurée en 1962 fait couler beaucoup d’encre et arrête sur l’inachevé Something Got to Give la trajectoire de cette comète étincelante, éternelle icône du cinéma.
Avec le soutien de CHANEL, grand mécène de la Cinémathèque française.