Griffith/Eisenstein, leçons de montage

Griffith/Eisenstein, leçons de montage
Conférence d'Ada Ackerman

Le montage a représenté l'une des obsessions majeures d'Eisenstein, tant sur le plan de sa pratique que de sa réflexion théorique. Le cinéaste soviétique n'a jamais caché, à cet égard, sa dette envers Griffith, qu'il considérait comme un « patriarche du cinéma », et auquel il a consacré plusieurs textes dont le célèbre « Dickens, Griffith et nous ». De Griffith, il étudie attentivement le recours au gros plan et surtout l'emploi du montage alterné et parallèle, qui l'inspire tout autant qu'il cherche à le dépasser, que ce soit dans le « montage des attractions » ou dans le « montage intellectuel ». — Ada Ackerman


Historienne de l'art et spécialiste du travail de Sergueï Eisenstein, Ada Ackerman est chercheuse au CNRS. Elle a publié Eisenstein et Daumier, des affinités électives (Armand Colin, 2013) et prépare actuellement Reading with Eisenstein, un ouvrage collectif consacré à la bibliothèque et aux lectures d'Eisenstein.