Les sons immersifs, du magnascope au split surround

Les sons immersifs, du magnascope au split surround
Conférence de Jean-Pierre Verscheure

L'histoire du son immersif au cinéma débute très tôt, par exemple avec la version sonore du Napoléon d'Abel Gance (1934), suivi d'Un grand amour de Beethoven (1937) du même réalisateur. Parallèlement, aux États-Unis, le procédé Magnascope propose, pour des séquences de certains films à grand spectacle (par exemple San Francisco de W. S. Van Dyke, 1936), une amplification d'images et de sons. Peu avant la guerre, plusieurs majors ont exploité des systèmes sonores plus sophistiqués : procédé stéréophonique Vitasound de la Warner, Hi-range monophonique de Citizen Kane d'Orson Welles (1941)… Le Fantasound des studios Disney marque une étape importante : pour Fantasia (1940), le son immersif fonctionne magnifiquement grâce à des haut-parleurs répartis dans toute la salle. Le Cinérama de Fred Waller (1952) marque une apothéose : sons magnétiques haute-fidélité et stéréophoniques à quatre canaux arrière ! Cette expérience allait déclencher un engouement sans précédent dans l'histoire du cinéma : CinemaScope, Todd-AO 70 mm, rivalisèrent dans l'excellence, jusqu'à l'arrivée des incroyables sons Surround et Dolby des années 1970. Et que nous réserve encore l'avenir ?

Avec projections de films rares sur pellicule 35 et 70 mm, reconstitution de procédés, présentation d'appareils.


Tarifs Conservatoire : PT5 €, TR 4  €, Libre Pass accès libre.