Générique
Réalisateur :
Greg McLean
Réalisateur seconde équipe :
Matt King
Assistant réalisateur :
Rick Beecroft
Scénariste :
Greg McLean
Société de production :
The True Crime Channel
Producteurs :
Greg McLean, David Lightfoot
Coproducteur :
Matt Hearn
Producteur délégué :
George Adams
Producteurs exécutifs :
Gary Hamilton, Simon Hewitt, Martin Fabinyi, Michael Gudinski
Directeur de production :
David Lightfoot
Directeur de la photographie :
Will Gibson
Compositeur de la musique originale :
François Tetaz
Décorateur :
Robert Webb
Costumier :
Nicola Dunn
Maquilleur :
Jennifer Lamphee
Coiffeur :
Jennifer Lamphee
Monteur :
Jason Ballantine
Script :
Mac Gudgeon
Régisseur :
Anna Molyneaux
Directeur de casting :
Angela Heesom
Interprètes :
John Jarratt (Mick Taylor), Nathan Phillips (Ben Mitchell), Cassandra Magrath (Liz Hunter), Kestie Morassi (Kristy Earl), Gordon Poole (le vieil homme), Guy O'Donnell (le vendeur de voitures), Phil Stevenson (le garagiste), Geoff Revell (le pompiste), Andy McPhee (Barry), Aaron Sterns (le copain de Barry), Andrew Reimer (le père dans le flashback), Vicki Reimer (la mère dans le flashback), Isabella Reimer (la fille dans le flashback), David Rock (le randonneur irlandais), Jenny Starvall (le randonneur suédois), Guy Petersen (le second randonneur suédois)
Ce qui suivra tendra à désigner Wolf Creek comme un nouvel avatar de l’horreur rustique, une variation lointaine sur Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper, La colline a des yeux de Wes Craven, voire Délivrance de John Boorman. Comment des citadins deviennent la proie d’une nature chaotique et de l’humanité dégénérée qui y survit.
Ce qui augmente le sentiment de peur, c’est ici un surcroît de réalisme. Non pas celui de la violence gore qui se délecte de la déchirure des chairs et des mutilations sanglantes (encore que l’on y trouve aussi cette exigence), mais celui qui vise à donner une relative densité aux personnages et aux lieux. Le décor et l’ambiance, le désert australien, l’obscurité et la solitude ne sont plus des conventions mais prennent ici une épaisseur authentique, une densité indiscutable. (Jean-François Rauger)