Générique
Réalisateur :
Aki Kaurismäki
Assistant réalisateur :
Nadja Delcos
Scénariste :
Aki Kaurismäki
Dialoguiste :
Aki Kaurismäki
Sociétés de production :
Sputnik Oy [Helsinki), Pandora Filmproduktion GmbH (Köln), Pyramide Productions (Paris)
Coproduction :
Arte France Cinéma, ZDF- Zweites Deutsches Fernsehen (Mainz), YLE - Yleisradio (Helsinki)
Producteurs :
Aki Kaurismäki, Eila Werning
Directeur de production :
Ilkaa Mertsola
Distributeur d'origine :
Pyramide Distribution (Paris)
Directeur de la photographie :
Timo Salminen
Opérateur steadycam :
Jukka Talikka
Ingénieurs du son :
Jouko Lumme, Tero Malmberg
Mixeur :
Olli Pärnänen
Décorateurs :
Markku Pätilä, Jukka Salmi
Costumier :
Outi Harjupatana
Maquilleur :
Nadja Delcos
Monteur :
Timo Linnasalo
Script :
Haije Alanoja
Créateur du générique :
Jan-Eric Nyström
Photographe de plateau :
Marja-Leena Hukkanen
Interprètes :
Markku Peltola (M), Kati Outinen (Irma), Juhani Niemelä (Nieminen), Kaija Pakarinen (Kaisa Nieminen), Sakari Kuosmanen (Anttila), Annikki Tähti (la directrice de l'Armée du Salut), Anneli Sauli (la propriétaire du café), Elina Salo (l'employée des chantiers navals), Outi Mäenpää (l'employée de banque), Esko Nikkari (l'auteur du hold-up), Pertti Sveholm (le policier de la police judiciaire), Matti Wuori (l'avocat), Aino Seppo (l'ex-femme de M), Janne Hyytiäinen (Ovaskainen), Antti Reini (l'électricien), Marko Haavisto (un musicien de l'Armée du Salut), Jouni Saario (un musicien de l'Armée du Salut), Jukka Teerisaari (un musicien de l'Armée du Salut), Jyrki Telilä (un musicien de l'Armée du Salut), Risto Korhonen (un agresseur), Panu Vaukhonen (un agresseur), Tom Wahlroos (un agresseur), Vesa Mäkelä (le gardien des toilettes), Aarre Karen (le médecin), Eeva-Liisa Haimelin (l'infirmière), Kalevi Heinämaa (le voleur de bottes), Joona Karastie (un enfant de Nieminen), Anton Peltola (un enfant de Nieminen), Jouni Marjaranta (l'accordéoniste), Tuire Tuomisto (la fille de l'Armée du Salut), Vappu Lysti (un choriste de l'Armée du Salut), Ritva Harteva (un choriste de l'Armée du Salut), Raija Lahteinen (un choriste de l'Armée du Salut), Eeva Penttinen (un choriste de l'Armée du Salut), Peter vonBagh (un officier de l'Armée du Salut), Matti Oinonen (un officier de l'Armée du Salut), Aarno Kuussalo (un officier de l'Armée du Salut), Aare Ritola (un officier de l'Armée du Salut), Eira Ritvanen (la serveuse du café), Pentti Kirstilä (un sans domicile fixe), Olli Varja (l'ivrogne), Keijo Nyrhinen (l'habitant de la poubelle), Liisa Kuoppamäki (l'employée de l'agence nationale pour l'emploi), Sulevi Peltola (le directeur de l'agence nationale pour l'emploi), Erkki Lahti (Lindström), Markku Pätilä (Jokinen), Helka Viljanen (la cuisinière du café), Eero Nykänen (un chef des chantiers navals), Erkki Puskala (un chef des chantiers navals), Henry Astikainen (le soudeur des chantiers navals), Silu Seppälä (le fauteur de troubles), Juha Springare (un policier), Jukka Salmi (un policier), Aki Hirvensalo (un policier), Pasi Kokkoniemi (un policier), Mika Roiha (un policier), Andréi Tchernousov (un mécanicien), Matti Nylund (un mécanicien), Jouni Kortesato (un homme du restaurant), Timo Linnasalo (un homme du restaurant), Heikki Mattila (un homme du restaurant), Hanna Jokinen (la cuisinière), Toni Salminen (le serveur du train), Pentti Auer (un chef officier), Olavi Tuomi (un chef officier)
Devenu amnésique après une violente agression, un homme sans nom reconstruit sa vie parmi les exclus de la société. Un sujet précieux pour le cinéaste de la nostalgie, qui signe l'un de ses films les plus optimistes, sans perdre de sa radicalité politique et esthétique. Dans un no man's land du port d'Helsinki, son héros réinvente un monde, une organisation sociale en marge d'une bureaucratie qui abandonne l'être humain. La pauvreté devient un décor aux couleurs douces, un lieu d'espoir où l'amour et la solidarité sont possibles. Kaurismäki capte cette humanité avec une fausse désinvolture, un soin maniaque mis en lumière par le génial Timo Salminen. Comme dans un rêve d'humour et de sentiments, parias et losers ressuscitent sur les rythmes d'un vieux juke-box, élément essentiel d'une œuvre qui chante la force de l'existence.