Générique
Réalisateur :
Mauro Bolognini
Assistant réalisateur :
Antonio Gabrielli
Scénariste :
Nicola Badalucco
Auteur de l'oeuvre originale :
Luciano Vincenzoni d'après un sujet, Nicola Badalucco d'après un sujet
Dialoguistes :
Nicola Badalucco, Angelo Dellagiacoma dialogues additionnels
Producteur :
Sandra Riccardi Infascelli
Directeur de production :
Massimo Alberini
Directeur de la photographie :
Armando Nannuzzi
Compositeur de la musique originale :
Enzo Jannacci
Auteur des chansons originales :
Giuseppe Viola "Vita mia"
Compositeur des chansons originales :
Enzo Jannacci "Vita mia"
Interprète des chansons originales :
Mina "Vita mia"
Créateur des décors :
Danilo Donati
Décorateurs :
Danilo Donati, Giovanni Natalucci
Costumier :
Danilo Donati
Maquilleurs :
Gaspare Carboni, Alfredo Tiberi
Coiffeurs :
Agnese Panarotto, Giancarlo Marin, Ennio Cascioli
Monteur :
Nino Baragli
Coordinateur des effets spéciaux :
Adriano Pischiutta
Photographe de plateau :
Mario Mazzoni
Interprètes :
Shelley Winters (Lea), Max vonSydow (Lisa Carpi/le maréchal des carabiniers), Renato Pozzetto (Stella Kraus/un carabinier), Alberto Lionello (Berta Maner/l'employé de banque), Laura Antonelli (Sandra), Adriana Asti (Palma), Rita Tushingham (Maria, la soeur du prêtre), Milena Vukotic (Tina, la domestique), Mario Scaccia (Rosario, le mari de Lea), Liù Bosisio (la voisine boiteuse), Franco Branciaroli (Don Onorio, le prêtre), Antonio Marsina (Michele, le fils de Lea), Maria Monti (la seconde voisine), Marco Modugno (un étudiant), Alberto Squillante (un carabinier), Giancarlo Badessi (l'amie de Lisa), Catharina Dahlin (une dame à la fête), Franco Balducci
Tiré d’une histoire vraie (l’affaire Leonarda Cianciulli dite « la saponificatrice de Correggio »), Gran Bollito - littéralement grande bouillie - (Black Journal pour le titre anglais) est un film fou, unique, une perle oubliée du cinéma italien des années 70. Shelley Winters incarne une mama italienne ayant passé un pacte avec le diable. Prête à tout pour protéger son fils adoré, elle décide d’éliminer ses amies, femmes solitaires sans enfants. L’idée de Bolognini, grotesque et géniale : les faire jouer par des hommes (Max von Sydow tout en perles et frou-frous) ! Les mêmes acteurs, comme ressuscités, interprètent un rôle masculin dans la deuxième partie du film. Sens du suspense, personnages secondaires troublants (bonne attardée mentale, mari hémiplégique), photo lugubre et inquiétante… On pense au Locataire de Polanski. La chanson de Mina rappelle, quant à elle, la ritournelle de Rosemary’s Baby. Entre comédie noire et film d’horreur à la sauce Bolognini, Gran Bollito est un régal.