
Histoire de fantômes japonais Tokaido Yotsuya Kaidan
Nobuo Nakagawa
Japon / 1959 / 76 min
Avec Shigeru Amachi, Noriko Kitazawa, Katsuko Wakasugi.
Lemon, samurai ambitieux et impulsif assassine le père de sa fiancée qui refusait leur mariage. Influencé par un ami sans scrupule, son arrivisme le pousse à envisager de tuer son épouse.
Générique
Réalisateur :
Nobuo Nakagawa
Assistant réalisateur :
Yoshihiro Ishikawa
Scénaristes :
Masayoshi Onuki, Yoshihiro Ishikawa
Auteur de l'oeuvre originale :
Nanboku Tsuruya
Société de production :
Shintoho Company
Producteur :
Mitsugu Ôkura
Producteur exécutif :
Kihachiro Yamamoto
Directeur de la photographie :
Tadashi Nishimoto
Ingénieur du son :
Yûji Dôgen
Compositeur de la musique originale :
Michiaki Watanabe
Décorateur :
Haruyasu Kurosawa
Monteur :
Shin Nagata
Interprètes :
Shigeru Amachi (Iemon Tamiya), Noriko Kitazawa (Sode), Katsuko Wakasugi (Iwa), Shuntarô Emi (Naosuke), Ryûzaburô Nakamura (Yomoshichi Satô), Junko Ikeuchi (Ume Itô), Jun Otomo (Takuetsu), Hiroshi Hayashi (Kiemon Itô), Shinjirô Asano (Samon Yotsuya), Arata Shibata (Hikoemon Satô), Kikuko Hanaoka (Maki), Hiroshi Sugi (Jônen), Yôzô Takamura (Usaburô Ozawa), Nagamasa Yamada, Hiroshi Izumida, Kôji Hirose, Hiroshi Tsukiji, Midori Chikuma
Les Contes fantastiques de Yotsuya de Nobuo Nakagawa (1959) est l'un des premiers moules fantastiques, suivis de près par Kinoshita, Toyoda ou Mori. La célèbre pièce kabuki du XVIIIe siècle écrite par Namboku Tsunuya et sa première adaptation cinéma en 1912 par Shozo Makino formaient un creuset inépuisable de scènes horrifiques et effrayantes : le cadavre de la femme défigurée, empoisonnée, suicidée, noyée, la pathétique Oiwa, ne quittera plus l'écran japonais et nos esprits, donnant naissance au kaidan-eiga. « Sa version fait de Nakagawa l'équivalent japonais d'un Terence Fisher pour la modernisation des mythes classiques et d'un Mario Bava pour son usage spectaculaire de la couleur », nous affirme avec passion et raison Stéphane du Mesnildot (Fantômes du cinéma japonais, Rouge profond, 2011). Montré en exclusivité à la Cinémathèque en janvier-février 1974 lors d'une rétrospective extraordinaire consacrée à « 20 cinéastes d'aujourd'hui », aux côtés de Zatoichi de Misumi, La Joueuse à la pivoine de Tai Kato, Élégie de la violence de Suzuki, ou encore Cleopatra, reine du sexe de Tezuka et Yamamoto, Les Contes fantastiques de Yotsuya ou Histoire de fantômes japonais ont aussi fait l'objet d'une ressortie remarquée par Alive en 1991, lors d'un cycle « Le Japon fantastique », associant entre autres Mothra contre Godzilla et Prisonnières des martiens. L'affiche était signée du romancier et photographe Romain Slocombe.
エミリーCauquy