Pourvu qu'on ait l'ivresse

Pourvu qu'on ait l'ivresse

Jean-Daniel Pollet
France / 1958 / 20 min

Avec Claude Melki.

Dans un dancing, un jeune homme timide tente de trouver une fille avec qui danser.

Jeune homme de bonne famille, dans les années 50, Jean-Daniel Pollet quitte les bancs de Sciences Po pour faire le tour des guinguettes avec sa caméra. Il y rencontre un jeune guincheur timide, avec fine moustache et gomina. Ensemble, ils tournent cinq films dans une veine poétique inédite. Le premier, Pourvu qu'on ait l'ivresse, marque les esprits lorsqu'il reçoit le Lion d'or du court métrage au festival de Venise. Quinze ans plus tard, Claude Mauriac se souvient : « Jean-Daniel Pollet, ce fut pour nous, en 1958, ce merveilleux court métrage sur les bals populaires. Nous y découvrîmes un Buster Keaton de banlieue parisienne, vulnérable, mélancolique et sublime : Claude Melki. »