Séances
Séances passées
Mercredi 19 août 2020, 19h00 -
Salle Georges Franju
→ 20h40 (96 min)
- Pourvu qu'on ait l'ivresse (Jean-Daniel Pollet / France / 1957 / 20 min / DCP)
- La Ligne de mire (Jean-Daniel Pollet / France / 1959 / 76 min / DCP)
Samedi 21 mars 2020, 19h30 -
Salle Jean Epstein
→ 21h10 (96 min)
- Pourvu qu'on ait l'ivresse (Jean-Daniel Pollet / France / 1957 / 20 min / DCP)
- La Ligne de mire (Jean-Daniel Pollet / France / 1959 / 76 min / DCP)
Samedi 14 mars 2020, 19h30 -
Salle Georges Franju
→ 21h10 (96 min)
- Pourvu qu'on ait l'ivresse (Jean-Daniel Pollet / France / 1957 / 20 min / DCP)
- La Ligne de mire (Jean-Daniel Pollet / France / 1959 / 76 min / DCP)
Invisible pendant plus de cinquante ans, La Ligne de mire est devenu un mythe. Le film, qui compte parmi les premiers longs métrages de la Nouvelle Vague, se fait descendre en flammes par les rares personnes qui assistent à l’unique projection, ce qui fait dire à son auteur : « Je suis devenu l’exemple type de ce que l’on a pu reprocher à la Nouvelle Vague c’est-à-dire l’incompétence technique, la prétention… En fait, c’est peut-être un peu vrai ! » Essuyant les plâtres d’un mouvement cinématographique révolutionnaire émergeant, Jean-Daniel Pollet décide tout simplement d’interdire son film. Pourtant, il y en a un qui découvre quelque chose d’essentiel et qui écrit, en mars 1959, dans Les Cahiers du cinéma : « Quand Orson Welles tourna Citizen Kane, il avait vingt-cinq ans. Depuis, tous les jeunes cinéastes du monde ont rêvé de faire leur premier grand film avant d’avoir dépassé cet âge. Jean-Daniel Pollet sera le premier à réaliser ce rêve. À vingt-trois ans, il est à la fois le scénariste et le metteur en scène de La Ligne de mire. Les personnages du film sont évidemment en quête d’un auteur comme les six de Pirandello. Pourquoi ? Parce que Pollet laisse à ses acteurs la plus extrême liberté. Pourquoi encore ? Pour renverser la théorie de Diderot, et faire du paradoxe du comédien, celui plus cinématographique, et donc plus émouvant, du personnage. Devant tout ce petit ou ce grand monde qui s’agite, Pollet se contente d’être, à l’œilleton, à l’affût de la poésie. » Jean-Luc Godard.