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Révoltée contre son milieu familial, une jeune fille se croyant mal aimée par les siens préfère le suicide à une vie qu'elle se sent incapable d'assumer.
C'est le premier long métrage réalisé par Jean-Claude Brisseau. C'était en 1975 et le film fut tourné en Super 8. C'est dire à quel point faire du cinéma a été, très tôt, pour l'auteur de Noce blanche plus qu'une simple obsession, un impératif, une évidence pure. Ici, la sobriété extrême des moyens non seulement n'empêche pas le cinéaste de tenter d'atteindre les hauteurs les plus élevées de la métaphysique mais y contribue sans le moindre paradoxe. La pauvreté est, en effet, le pur vecteur d'une sorte de grâce tout autant que d'une mélancolie extrême, fatale. Le titre du film renvoie au parcours de son personnage principal, une lycéenne, incarnée par la douce Lisa Heredia, aspirée à la fois par la révolte, le désir et la mort. La lente et subtile imprégnation du surnaturel y est l'expression la plus littérale de cette inversion nietzschéenne : « Quand tu regardes l'abîme, l'abîme regarde en toi », affirmation à laquelle Brisseau retire toute valeur simplement métaphorique pour la prendre au pied de la lettre. Chef-d'œuvre.
Jean-François Rauger
Film restauré en 2K par les Archives audiovisuelles de Monaco et la Cinémathèque française à partir des copies Super 8 avec pistes sonores magnétiques confiées par le cinéaste et conservées à la Cinémathèque française.
Générique
Réalisateur :
Jean-Claude Brisseau
Scénariste :
Jean-Claude Brisseau
Dialoguiste :
Jean-Claude Brisseau
Producteur :
Jean-Claude Brisseau
Directeur de la photographie :
Jean-Claude Brisseau
Ingénieur du son :
Jean-Claude Brisseau
Compositeur de la musique préexistante :
Jean-Sébastien Bach
Monteur :
Jean-Claude Brisseau
Interprètes :
Laurence Boisloret, Lisa Hérédia, Lucien Plazanet, Bernard Van Hoorn, Josée Van Hoorn, Jean-Claude Brisseau
C'est le premier long métrage réalisé par Jean-Claude Brisseau. C'était en 1975 et le film fut tourné en Super 8. C'est dire à quel point faire du cinéma a été, très tôt, pour l'auteur de Noce blanche plus qu'une simple obsession, un impératif, une évidence pure. Ici, la sobriété extrême des moyens non seulement n'empêche pas le cinéaste de tenter d'atteindre les hauteurs les plus élevées de la métaphysique mais y contribue sans le moindre paradoxe. La pauvreté est, en effet, le pur vecteur d'une sorte de grâce tout autant que d'une mélancolie extrême, fatale. Le titre du film renvoie au parcours de son personnage principal, une lycéenne, incarnée par la douce Lisa Heredia, aspirée à la fois par la révolte, le désir et la mort. La lente et subtile imprégnation du surnaturel y est l'expression la plus littérale de cette inversion nietzschéenne : « Quand tu regardes l'abîme, l'abîme regarde en toi », affirmation à laquelle Brisseau retire toute valeur simplement métaphorique pour la prendre au pied de la lettre. Chef-d'œuvre.
Jean-François Rauger
Film restauré en 2K par les Archives audiovisuelles de Monaco et la Cinémathèque française à partir des copies Super 8 avec pistes sonores magnétiques confiées par le cinéaste et conservées à la Cinémathèque française.