Générique
Réalisateur :
Paul Verhoeven
Assistant réalisateur :
Eefje Cornelis
Scénariste :
Gerard Soeteman
Auteur de l'oeuvre originale :
Neel Doff d'après le roman "Jours de famine et de détresse"
Société de production :
Rob Houwer Productions
Producteur :
Rob Houwer
Directeur de production :
Mia Van't Hof
Directeur de la photographie :
Jan deDe Bont
Ingénieurs du son :
Erik Langhout, Wim Wolfs
Compositeur de la musique originale :
Rogier Van Otterloo
Auteurs des chansons originales :
Alexander Pola "'t Geld ligt op de straten", Gerard Soeteman "'t Geld ligt op de straten"
Compositeur des chansons originales :
Willem Breuker "'t Geld ligt op de straten"
Interprète des chansons originales :
Riet Henius "'t Geld ligt op de straten"
Décorateurs :
Dick Schillemans, Roland De Groot
Costumier :
Robert Bos
Maquilleurs :
Sylvia Baader, Jef Simons
Monteur :
Jane Sperr
Script :
Ine Schenkkan
Directeur de casting :
Hans Kemna
Photographe de plateau :
Willem Veenman
Interprètes :
Monique Van de Ven (Keetje Tippel), Rutger Hauer (Hugo), Andrea Domburg (la mère de Keetje), Hannah De Leeuwe (Mina, la soeur de Keetje), Jan Blaaser (le père de Keetje), Eddy Brugman (André), Peter Faber (George), Mart Gevers (le patron de l'atelier de chapeaux), Riet Henius (la chanteuse au restaurant), Walter Kous (Pierre, le chapelier), Paul Meyer (le patron de la blanchisserie), Jan Retèl (un médecin), Theu Boermans (un médecin), Fons Rademakers (le premier client de Keetje), Riek Schagen (le propriétaire de magasin espionné par Keetje), Carry Tefsen (une femme à l'usine), Coby Stunnenberg (une femme à l'usine), Jennifer Willems (Antoinette), Ab Abspoel (un flic), Dick Rienstra (un flic), Adriaan Adriaanse (un socialiste), Floor Koen (un socialiste), Gerard Thoolen (un socialiste), Jenny Arean (la blanchisseuse qui chante), Leo Beyers (l'homme aux toilettes), Ruud Jan Bos (le frère de Keetje), Bertus Botterman (le comptable de l'usine), Wiesje Bouwmeester (une domestique), Huib Broos (le directeur de la blanchisserie), Simone Dresens (Sonja), Nelly Frijda (l'épuratrice de cheveux), Jan Juray (le capitaine), Teuntje Klinkenberg (une employée de l'usine), Hugo Koolschijn (l'assistant du docteur), Marc Nahuys (un enfant), Dora Van der Groen (la mère d'André), Ben Aerden, Cocki Boonstra, Suze Broks, Bep Dekker, Truus Dekker, Jan Anne Drenth, Niek Engelschman, Helen Hedy, Jaap Hoogstra, Nel Kars, Mies Kohsiek, Ton Kuyl, Marja Lieuwen, Anita Menist, Hero Muller, Herman Ouwersloot, Tonny Popper, Gonny Sanders, Franklin Van den Hurk
Comment échapper à sa condition lorsque seule la misère nous tend les bras ? Inspiré par les mémoires de Neel Doff, une prostituée hollandaise devenue l'épouse d'un riche parti, Katie Tippel (« tippel » signifie « tapineuse ») suit l'âpre quotidien d'une jeune femme en pleine montée du socialisme à la fin du XIXe siècle. Si Paul Verhoeven voulait traiter, sur un pied d'égalité, la vie de Katie et le contexte politique qui l'entoure, les coupes budgétaires et scénaristiques l'ont forcé à se recentrer autour de son personnage principal. Le film n'en est que plus intime, plus mystérieux, dans un portrait de femme ambivalent où la déchéance sexuelle et l'avilissement sont montrés frontalement. Imaginé tel un film en costumes sous l'influence de David Lean, il rend un hommage appuyé à La Passion de Jeanne d'Arc tout en faisant ressentir viscéralement les abus et l'assujettissement subis par les femmes depuis des siècles.