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Portrait du général Idi Amin Dada, président à vie de l'Ouganda après son coup d'État de 1971. Devant la caméra de Barbet Schroeder, le dictateur se met en scène avec gourmandise, tour à tour naïf et lucide, drôle et sinistre.
En pointant sa caméra sur Idi Amin Dada, monstre de suffisance égocentrique, et monstre tout court, Schroeder raconte la barbarie de la dictature, tout en en exposant les failles. Le leader de l'Ouganda s'y met constamment en scène (« Je suis le seul président au monde à courir le 100 mètres en 9'8'' »), sans jamais réaliser que c'est le cinéaste qui aura le final cut, grâce à quelques commentaires ciselés et contrepoints dévastateurs. Découvrant le résultat, miroir sans fard de sa propre bouffonnerie, Amin Dada prit en otage les 132 expatriés français d'Ouganda, refusant de les libérer si le cinéaste n'effectuait pas plusieurs coupes. Peine perdue : 50 ans plus tard, le portrait a survécu au despote. Et il est implacable.
Générique
Réalisateur :
Barbet Schroeder
Scénariste :
Barbet Schroeder
Sociétés de production :
Figaro Films, Mara Films (Paris), Télévision Rencontre (Lausanne)
En pointant sa caméra sur Idi Amin Dada, monstre de suffisance égocentrique, et monstre tout court, Schroeder raconte la barbarie de la dictature, tout en en exposant les failles. Le leader de l'Ouganda s'y met constamment en scène (« Je suis le seul président au monde à courir le 100 mètres en 9'8'' »), sans jamais réaliser que c'est le cinéaste qui aura le final cut, grâce à quelques commentaires ciselés et contrepoints dévastateurs. Découvrant le résultat, miroir sans fard de sa propre bouffonnerie, Amin Dada prit en otage les 132 expatriés français d'Ouganda, refusant de les libérer si le cinéaste n'effectuait pas plusieurs coupes. Peine perdue : 50 ans plus tard, le portrait a survécu au despote. Et il est implacable.