Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Restauré en 2K par Cohen Film Collection avec UCLA Films and Television Archive au Modern Videofilm à partir d'un scan 4K de l'interpositif original 35 mm.
À l’origine de Daughters of the Dust, il y a une quête personnelle de ses origines qui conduit Julie Dash à se plonger dans une page d’histoire, celle de sa famille, mais aussi celle des millions d’immigrés afro-américains dont elle veut montrer une image différente de celle reproduite par Hollywood. Film engagé d’une réalisatrice militante, Daughters of the Dust voit le jour après des années de recherches et de lutte pour exister dans le paysage cinématographique américain. Dash l’envisage d’abord comme un court métrage sur la migration d’une famille afro-américaine mais ses investigations, colossales, la conduisent à un projet plus ambitieux dont elle surmontera les difficultés au prix de ténacité et de patience. Le premier scénario, achevé en 1985, après dix ans d’enquête, illustre une approche historiographique du peuple gullah autour duquel le récit est construit. Julie Dash tourne des séquences du scénario afin de trouver un financement, mais les studios hollywoodiens refusent de produire le film. Le tournage a finalement lieu en 1989 ; le film sort à l’hiver 1991. Considéré comme le premier film d’une réalisatrice noire sur les afro-américains, il remporte la même année le prix de la Cinématographie au Sundance Film Festival.
Florence Fourn