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Avec Christopher Lee, Dennis Waterman, Jenny Hanley.
Lorsqu'une jeune fille est retrouvée morte dans la campagne, les villageois partent incendier le château du comte Dracula, qu'ils tiennent pour responsable du crime. À leur retour, ils découvrent que toutes les femmes ont été massacrées par une horde de chauves-souris.
Le film présenté ce soir se situe dans la mouvance d'un certain cinéma britannique bien décidé à exploiter commercialement et jusqu'au bout des mythologies remises au goût du jour dix ans plus tôt. Christopher Lee y reprend son rôle fétiche. Les Cicatrices de Dracula est réalisé en 1970 par Roy Ward Baker. Faut-il porter au crédit du réalisateur, en plus de son scénariste Anthony Hinds (qui signe John Elder), le caractère outrageusement sadique et déviant du film ? Sur un scenario conforme aux conventions du genre, s'ajoutent des touches morbides et sadiques. Dracula fouette son serviteur jusqu'au sang, une chauve-souris dévore le visages d'un prêtre, un village entier est massacré par d'hargneux vampires ailés. Cette surenchère un peu perverse n'étonnera que ceux qui ignorent la filmographie de Roy Ward Baker, cinéaste de l'indéfini et de la transgression sexuelle, avec des titres comme Le Cavalier noir (1961), Vampire Lovers (1970) ou bien Dr. Jekyll and Sister Hyde (1971). Le film sera le dernier de la série des Dracula de la Hammer, avec Lee en vedette, à se situer à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe. Le public, lassé, se tourne vers une horreur plus contemporaine. Le prince des vampires reviendra donc, à deux reprises, dans l'Angleterre des années 1970. Avec Dracula 73 et Dracula vit toujours à Londres.
Jean-François Rauger
Générique
Réalisateur :
Roy Ward Baker
Assistants réalisateurs :
Derek Whitehurst, Nicholas Granby, Lindsey C. Vickers
Scénariste :
John Elder
Auteur de l'oeuvre originale :
Bram Stoker d'après le personnage
Société de production :
Hammer Film Productions
Producteur :
Aida Young
Directeur de production :
Tom Sachs
Distributeur d'origine :
Alcifrance
Directeur de la photographie :
Moray Grant
Cadreur :
Neil Binney
Ingénieur du son :
Ron Barron
Compositeur de la musique originale :
James Bernard
Directeur artistique :
Scott Macgregor
Costumier :
Laura Nightingale
Maquilleur :
Wally Schneiderman
Coiffeur :
Pearl Tipaldi
Monteur :
James Needs
Script :
Betty Harley
Coordinateur des effets spéciaux :
Roger Dicken
Cascadeur :
Eddie Powell
Photographe de plateau :
Joe Pearce
Interprètes :
Christopher Lee (le comte Dracula), Dennis Waterman (Simon Carlsen), Jenny Hanley (Sarah Framsen), Christopher Matthews (Paul Carlsen), Patrick Troughton (Klove), Michael Gwynn (le prêtre), Michael Ripper (le propriétaire), Wendy Hamilton (Julie), Anouska Hempel (Tania), Delia Lindsay (Alice), Bob Todd (le bourgmestre), Toke Townley (le vieux charretier), David Leland (le premier agent), Richard Durden (le second agent), Morris Bush (le fermier), Margo Boht (l'épouse du propriétaire), Clive Barrie (le jeune obèse), Olga Anthony (une fille à la fête), George Innes (un domestique)
Le film présenté ce soir se situe dans la mouvance d'un certain cinéma britannique bien décidé à exploiter commercialement et jusqu'au bout des mythologies remises au goût du jour dix ans plus tôt. Christopher Lee y reprend son rôle fétiche. Les Cicatrices de Dracula est réalisé en 1970 par Roy Ward Baker. Faut-il porter au crédit du réalisateur, en plus de son scénariste Anthony Hinds (qui signe John Elder), le caractère outrageusement sadique et déviant du film ? Sur un scenario conforme aux conventions du genre, s'ajoutent des touches morbides et sadiques. Dracula fouette son serviteur jusqu'au sang, une chauve-souris dévore le visages d'un prêtre, un village entier est massacré par d'hargneux vampires ailés. Cette surenchère un peu perverse n'étonnera que ceux qui ignorent la filmographie de Roy Ward Baker, cinéaste de l'indéfini et de la transgression sexuelle, avec des titres comme Le Cavalier noir (1961), Vampire Lovers (1970) ou bien Dr. Jekyll and Sister Hyde (1971). Le film sera le dernier de la série des Dracula de la Hammer, avec Lee en vedette, à se situer à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe. Le public, lassé, se tourne vers une horreur plus contemporaine. Le prince des vampires reviendra donc, à deux reprises, dans l'Angleterre des années 1970. Avec Dracula 73 et Dracula vit toujours à Londres.
Jean-François Rauger