Générique
Réalisateur :
Nicholas Ray
Assistant réalisateur :
Fred Fleck
Scénariste :
Edith R. Sommer
Auteur de l'oeuvre originale :
Anne Parrish d'après le roman "All Kneeling"
Adaptateur :
Charles Schnee
Dialoguistes :
Robert W. Soderberg, George Oppenheimer
Société de production :
RKO Radio Pictures - Radio-Keith-Orpheum
Producteur :
Robert Sparks
Producteur délégué :
Sid Rogell
Directeur de la photographie :
Nicholas Musuraca
Ingénieurs du son :
Phil Brigandi, Clem Portman
Compositeur de la musique originale :
Frederick Hollander
Directeurs artistiques :
Albert S. D'Agostino, Jack Okey
Décorateurs :
Harley Miller, Darrell Silvera
Maquilleurs :
Gordon Bau, Bill Phillips
Coiffeur :
Ruby Felker
Monteur :
Frederic Knudtson
Script :
Mercy Weireter
Photographe de plateau :
Alexander Kahle
Interprètes :
Joan Fontaine (Christabel Caine), Robert Ryan (Nick Bradley), Zachary Scott (Curtis Carey), Joan Leslie (Donna Fortes), Mel Ferrer (Gabriel Broom), Harold Vermilyea (John Caine), Virginia Farmer (la tante Clara), Kathleen Howard (Madame Bolton), Dick Ryan (Arthur), Bess Flowers (Madame Worthington), Joy Hallward (Madame Porter), Hazel Boyne (la femme du comité), Irving Bacon (le vendeur de bijoux), Gordon Oliver (Harrison, l'avocat), Sam Lufkin (le chauffeur de taxi), Helen Crozier (Ann), Bobby Johnson (Kenneth), Tim Taylor (le garçon messager), Ray Johnson (un invité), John Mitchum (un invité), Evelyn Underwood (un invité), Peggy Leon (la secrétaire de Caines), Homer Dickenson (l'assistant à la galerie d'art), Georgiana Wulff (une écolière), Ann Burr (une écolière), Frank Arnold (l'homme à la galerie d'art), Don Dillaway (le photographe), Avery Graves (l'ami de Curtis), Jack Chefe, Barry Brooks, Al Murphy
Une femelle sauvage dans une jungle d’intrigues : la tagline de l’affiche est éloquente. Born to Be Bad, parfois timidement traduit par La Femme au maléfices, est porté par une Joan Fontaine parfaite en fausse ingénue, vénale, manipulatrice, et bel et bien diabolique. Nicholas Ray tord une histoire aux abords romantiques pour en faire un réquisitoire cinglant contre la médiocrité d’une société arriviste et cruelle. Quelques trouvailles de mise en scène, comme la séquence du vernissage de l’exposition, et des dialogues tranchants que le réalisateur met dans la bouche de Robert Ryan, opportunément nommé Nick, double de fiction du cinéaste en souffrance, ajoutent un sel supplémentaire à cet impitoyable et pourtant touchant portrait de femme.