Générique
Réalisateur :
Claude Miller
Assistants réalisateurs :
Luc Béraud, Jacques Fontanier, Michel Such
Scénaristes :
Luc Béraud, Claude Miller
Auteur de l'oeuvre originale :
Patricia Highsmith d'après le roman " Ce mal étrange "
Adaptateur :
Claude Miller
Sociétés de production :
Filmoblic (Paris), FR3 - France Régions 3, Prospectacle
Producteurs délégués :
Maurice Bernart, Hubert Niogret
Directeur de production :
Daniel Vaissaire
Distributeur d'origine :
AMLF
Directeur de la photographie :
Pierre Lhomme
Cadreur :
Annick Baly
Ingénieur du son :
Paul Lainé
Mixeur :
Maurice Gilbert
Compositeur de la musique originale :
Alain Jomy
Compositeurs de la musique préexistante :
Wolfgang Amadeus Mozart, Franz Schubert
Décorateur :
Hilton McConnico
Costumier :
Hilton McConnico
Maquilleurs :
Joël Lavau, Carla Randazzo
Coiffeur :
Chantal Durpoix
Monteur :
Jean-Bernard Bonis
Script :
Martine Revert
Régisseur :
Armand Barbault
Coordinateur des effets spéciaux :
Daniel Braunschweig
Cascadeurs :
Claude Carliez, Rémy Julienne
Photographe de plateau :
Juan Quirno
Interprètes :
Gérard Depardieu (David Martinaud), Miou-Miou (Juliette), Claude Piéplu (Monsieur Chouin, le concierge de l'immeuble), Jacques Denis (Gérard Dutilleux), Dominique Laffin (Lise Dutilleux), Christian Clavier (François), Josiane Balasko (Nadine), Jacqueline Jeanne (Jeanne), Michel Pilorgé (Maurice), Xavier Saint-Macary (Michel Barbet), Véronique Silver (Mme Barbet), Michel Such (Raymond), Annick Le Moal (Camille), Nathan Miller (l'enfant), Jeanne Lobre, Robert Dullier, Daniel Perche
Derrière la légèreté du titre, une passion dévorante. D'un polar de Patricia Highsmith, Claude Miller a tiré – avec Luc Béraud – un scénario trempé dans l'acide, essorant l'intrigue pour « faire du désir amoureux le ressort d'un film à suspense ». Juliette aime David qui aime Lise qui ne l'aime pas... Depardieu, bestial et enfantin, Miou-Miou, déchirante, et la délicate Dominique Laffin composent cette équation insoluble, dont les gestes et les regards disent tout des ravages intérieurs. Dans une atmosphère qui lorgne du côté de Truffaut et cite directement Hitchcock, le cinéaste décortique avec une précision cruelle les mécanismes d'une névrose obsessionnelle, jusqu'à l'inévitable implosion finale.