Générique
Réalisateur :
Mauro Bolognini
Assistants réalisateurs :
Mauro Cappelloni, Dino Squizzato, Giovanni Ricci, Antonio Passalia
Scénaristes :
Raffaele Andreassi, Bernardino Zapponi, Mario Arosio, Tullio Pinelli, Marie Soleville Sinko
Auteur de l'oeuvre originale :
Mario Tobino d'après le roman "Par les escaliers anciens"
Sociétés de production :
I.I.F. - Italian International Film (Roma), Les Productions Fox-Europa (Paris)
Producteur :
Fulvio Lucisano
Producteur exécutif :
Alvaro Mancori
Directeur de production :
Alberto Longo
Distributeur d'origine :
Fox-Lira
Directeur de la photographie :
Ennio Guarnieri
Cadreur :
Maurizio Scanzani
Ingénieur du son :
Massimo Loffredi
Compositeur de la musique originale :
Ennio Morricone
Décorateur :
Piero Tosi
Costumier :
Piero Tosi
Maquilleurs :
Pietro Tenoglio, Massimo Camiletti
Coiffeur :
Gilda De Guilmi
Monteur :
Nino Baragli
Script :
Giammaria Vismara Currò
Régisseurs :
Egidio Ippoliti, Claudio Cuomo
Photographe de plateau :
Enzo Falessi
Interprètes :
Marcello Mastroianni (le professeur Bonaccorsi), Françoise Fabian (la doctoresse Anna Bersani), Marthe Keller (Bianca), Barbara Bouchet (Carla), Lucia Bosè (Francesca), Pierre Blaise (Tonio), Adriana Asti (Gianna), Charles Fawcett (le directeur), Silvano Tranquilli (le professeur Rospigliosi), Ferruccio De Ceresa (le fasciste dans le train), Maria Michi (une aliénée), Maria Teresa Albani, Clara Algranti, Noemi Biseo Greenberg, Alessandra Cardini, Paola Corazzi, Guerrino Crivello, Adriana Falco, James Marne Maitland, Nerina Montagnani, Paolo Pacino, Enzo Robutti, Benedetta Valabrega, Palmira Zaccardi
En mêlant aliénation mentale et montée du fascisme, Bolognini s’interroge sur l’origine de la folie : pourquoi devient-on fou ? Où sont les fous ? Dedans ou dehors ? Tout en explorant le thème de la sexualité, le cinéaste étudie la propagation du mal dans une société en pleine déliquescence. L’univers sordide de l’hôpital psychiatrique est filmé avec délicatesse, dans des tons douceâtres et pastels (la scène d’ouverture est une fête costumée très fellinienne). Une splendeur formelle qui n’enlève rien à la violence du sujet, ni au jeu subtil des acteurs. « Ce fut pour moi une expérience passionnante, explique Bolognini, un film que j’aime beaucoup. Au début, la folie est quelque chose qui fait fuir. Pour raconter cette histoire, j’ai voulu que le public s’en approche non pas avec la répulsion que l’on ressent quand on entre dans un asile de fous, – la folie déforme tellement les choses que le premier instinct est de fuir –, mais avec une attitude de compréhension. »