Plan Vigipirate Urgence attentat
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Pendant les années 1980, ce qui pouvait légitimement être considéré comme du pur cinéma d'exploitation américain parvenait encore sur les écrans de cinéma. Parmi eux, Le Droit de tuer peut être défini comme un exemple parfait de cet art de la mauvaise pulsion, peu politiquement correct, qui remplissait les salles du samedi soir. Réalisé en 1980, le film est signé James Glickenhaus, dont c'est le second long métrage et qui en a également écrit le scénario. Un vétéran du Vietnam (Robert Ginty) reprend du service pour venger un de ses amis devenu infime à la suite d'un tabassage par des voyous. Il en profite pour étendre le domaine de ses activités en s'en prenant à la mafia italo-américaine. Grand lecteur de Sartre, comme cela nous est indiqué au détour d'un plan, l'homme utilise à des fins létales toutes sorte d'appareils dont un couteau électrique, un fer à souder et un hachoir à viande pour parvenir à ses fins. Le Droit de tuer, que l'on peut considérer comme une variation à petit budget à partir du séminal Un Justicier dans la ville de Michael Winner, vaut le détour pour sa manière quasi-documentaire de montrer les rues de New York et le prolétariat de la ville au travail. La violence de certaines scènes valut au film divers ennuis avec la censure dans le monde entier.
Jean-François Rauger