Générique
Réalisateur :
Jacques Rozier
Assistant réalisateur :
Jacques Arhex
Scénaristes :
Jacques Rozier, Lydia Feld
Dialoguistes :
Jacques Rozier, Lydia Feld
Sociétés de production :
Les Films du Passage, French Line, Antinea (Paris), FR3 Cinéma
Producteur :
Paulo Branco
Directeur de production :
Danièle Beraha
Distributeurs d'origine :
AAA Classic, Antinea (Paris), Les Films de l'Atalante (Paris)
Directeur de la photographie :
Acácio deAlmeida
Ingénieur du son :
Nicolas Lefebvre
Mixeur :
Alain Garnier
Compositeurs de la musique originale :
Chico Buarque, Francis Hime, Anne Frédérick, Hubert Degex
Costumier :
Sylvie Nabrin
Monteurs :
Jacques Rozier, Martine Brun
Script :
Sophie Dormoy
Interprètes :
Bernard Menez (Le contrôleur Le Garrec), Luis Rego (Le contrôleur Lucien Pontoiseau), Yves Afonso (Marcel Petitgas), Rosa-Maria Gomes (Dejanira), Lydia Feld (L'avocate Mimi de Saint-Marc), Pedro Armendáriz Jr. (l'imprésario méxicain), Bernard Dumaine (le juge), Mike Marshall (L'avocat "au fond des bois"), Jean-Jacques Jelot-Blanc (Le reporter de Radio Phare-Ouest), Christian Bouillette (Vallet), Anne Frédérick (la pianiste de l'île d'Yeu), Hubert Degex (l'autre pianiste), Jean-Paul Bonnaire (le procureur), Jeannot Turbé (un marin du bar de la marine), Gaby Turbé (un marin du bar de la marine), André Orsonneau fils (un marin du bar de la marine), Thierry Beneteau (un marin du bar de la marine), André Orsonneau Père (un marin du bar de la marine), Octave Turbé (un marin du bar de la marine), Eugène Beneteau (un marin du bar de la marine), Marie-Hélène Raux (la serveuse du bar), Pierre Méchin (le leader du groupe le Virquouett), Bernard Lubat (un musicien), Marc Perrone (un musicien), Marie-Odile Chantran (une musicienne), Carlo Rizzo (un musicien), Marie-Laure Noury (la serveuse de la buvette), Jacques Burgaud (un marin), Jean-Claude Lebris (un marin), Bernard Borny (un marin), René Léogne (un ostréiculteur), Alain Léogne (un ostréiculteur)
Film restauré en 4K à partir des négatifs image et son par A17 (Jacques Rozier) et la Cinémathèque française avec le soutien du CNC et en collaboration avec l'Institut audiovisuel de Monaco, la Cinémathèque suisse et Extérieur Nuit.
Presque dix ans après Les Naufragés de l'île de la Tortue, Jacques Rozier signe, avec Maine Océan, son quatrième long métrage, récompensé par le Prix Jean-Vigo en 1986. Fidèle à des personnages funambules qui avancent sur la corde raide de la vie, il leur donne ici carte blanche pour faire naître des moments de vérité où l'incommunicabilité demeure source de malentendus. Écrit en seulement trois jours, puis tourné durant trois semaines, le film incarne la complexité du langage, mais aussi l'élasticité d'un temps précieux qui ne cesse de nous échapper. Entre tendresse et drôlerie, le cinéaste conserve toujours un regard profondément empathique sur des hommes et des femmes imparfaits, en quête d'un ailleurs libéré des contraintes. Au gré des circonstances et des envies, chacun cherche une minute d'évasion, une fulgurance heureuse dans une existence où les choses changent de manière aussi imperceptible qu'inexorable. D'idées nouvelles en détours surprenants, Maine Océan entraîne ses protagonistes vers le monde du rêve, celui où, l'espace d'un instant, tout reste encore possible.