Générique
Réalisateur :
Arthur Penn
Scénariste :
Calder Willingham
Auteur de l'oeuvre originale :
Thomas Berger "Mémoires d'un visage pâle"
Société de production :
Stockbridge-Hiller Productions
Producteurs :
Dean Tavoularis, Stuart Millar, Arthur Penn
Distributeur d'origine :
Prodis
Directeur de la photographie :
Harry Stradling Jr.
Cadreur :
Ralph Gerling
Ingénieurs du son :
Al Overton Jr., Bud Alper
Compositeur de la musique originale :
John Hammond
Compositeur de la musique préexistante :
Johann Strauss
Directeur artistique :
Angelo Graham
Décorateur :
George R. Nelson
Costumier :
Dorothy Jeakins
Maquilleurs :
Terry Miles, Dick Smith pour le maquillage de Dustin Hoffman
Coiffeur :
Lynn Del Kail
Monteurs :
Dede Allen, Richard Marks
Script :
Charlsie Bryant
Coordinateur des effets spéciaux :
Logan Frazee
Interprètes :
Dustin Hoffman (Jack Crabb), Faye Dunaway (Madame Pendrake), Martin Balsam (Merriweather), Richard Mulligan (le général Custer), Chief Dan George (Old Lodge Skins), Jeff Corey (Wild Bill Hickock), Amy Eccles (Soleil Levant), Kelly Jean Peters (Olga), Carole Androsky (Caroline), Robert Little Star (Petit Cheval), Cal Bellini (Jeune Ourson), Thayer David (Monsieur Pendrake), Ray Dimas (Jack Crabb enfant), Ruben Moreno (Ombre dans le champ de vision), Steve Shemayne (Rouge brûlant dans le ciel), William Hickey (l'historien), James Anderson (le sergent), Jesse Vint (le lieutenant), Alan Oppenheimer (le major), Philip Kenneally (Monsieur Kane), Jack Bannon (le capitaine), Alan Howard (Jack Crabb enfant), Jack Mullaney (le joueur de cartes), Len George, Steve Miranda (Jeune ourson enfant)
En pleine guerre du Vietnam, Arthur Penn trouve dans Les Mémoires d'un Visage pâle de Thomas Berger la matière d'un western audacieux, à contre-courant de la mythologie traditionnelle. L'épopée fantastique d'un Blanc adopté par les Cheyennes (de son enfance captive jusqu'à la bataille de Little Big Horn) lui permet de remettre en question l'histoire « officielle » des États-Unis avec un humour des plus décapants. Porté par les valeurs du Nouvel Hollywood, le film est à la fois une nouvelle ballade d'amour et de mort, un brûlot engagé contre la civilisation occidentale et ses guerres de conquête, et l'un des westerns les plus inventifs, transcendé par le génial Dustin Hoffman, irrésistible dans son rôle de Candide du Far West.