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« Je considère que Les Hautes solitudes est autant un film de Seberg que de moi. Et je pense que si on voit le film aujourd'hui, il tient. Autant que des films que j'ai faits plus tard avec plus de moyens. D'ailleurs, à l'époque, il avait déjà trouvé un public. C'est quand même un film muet, en noir et blanc, d'une heure vingt, et il est resté un mois dans un cinéma du Marais avec une salle remplie tous les soirs. Il faut dire que Jean Seberg a été vraiment une des plus grandes actrices du monde. »
(Philippe Garrel)
« Jean était infiniment supérieure à l’image qu’avait donné d’elle les gens d’Hollywood (tout de même, elle avait tourné dans À bout de souffle et dans Lilith de Robert Rossen qui lui avait donné ce rôle magnifique de schizophrène). Il suffisait d’une caméra pour qu’elle se métamorphose en une comédienne extraordinaire. En sa présence, je ressentais irrésistiblement le besoin de filmer, de filmer en tant qu’opérateur. Les Hautes solitudes lui est entièrement consacré. Je me rappelle lui avoir porté la copie dès qu’elle a été tirée ( c’est une chose que je fais souvent, je l’avais fait pour Zouzou aussi) comme une sorte de cadeau, un cadeau bien modeste mais enfin… » (Philippe Garrel)