Séances
Séances passées
Mercredi 10 janvier 2018, 14h30 -
Salle Georges Franju
→ 17h40 (186 min)
- Ivan le Terrible (Sergueï M. Eisenstein / URSS / 1943 / 186 min / DCP / VOSTF)
Jeudi 21 décembre 2017, 14h30 -
Salle Henri Langlois
→ 17h40 (186 min)
- Ivan le Terrible (Sergueï M. Eisenstein / URSS / 1943 / 186 min / DCP / VOSTF)
- Ivan le Terrible (Sergueï M. Eisenstein / URSS / 1943 / 186 min / 35mm / VOSTF / Parties 1 et 2)
- Ivan le Terrible (Sergueï M. Eisenstein / URSS / 1943)
Lundi 27 décembre 2010, 19h30 -
Salle Henri Langlois
→ 21h10 (100 min)
- Ivan le Terrible (Sergueï M. Eisenstein / URSS / 1943)
- Ivan le Terrible (Sergueï M. Eisenstein / URSS / 1943)
Jeudi 23 décembre 2010, 19h00 -
Salle Henri Langlois
→ 20h40 (100 min)
- Ivan le Terrible (Sergueï M. Eisenstein / URSS / 1943)
« Jamais un film de fiction ne s'était autant approché d'un opéra. Et les conditions dans lesquelles Sergueï Eisenstein devait travailler font que l'ensemble est encore plus dramatique, plus opératique que la plupart des opéras. La première partie d'Ivan le Terrible fut un grand succès en 1944, notamment au Kremlin. Joseph Staline aimait se reconnaître dans le portrait du tsar "héroïque" Ivan IV. Au départ, il était question d'un triptyque, mais la deuxième partie d'Ivan le terrible, Bojarski Zagovar, plut beaucoup moins au tsar rouge. Le récit ne parle plus de conquêtes et de pacifications mais des nombreuses intrigues et machinations à la cour d'Ivan IV. On ne le dit jamais haut et fort, mais il est clair qu'on vise le régime sanguinaire de Staline au Kremlin. Dans son Cuirassé Potemkine, il n'y avait qu'agitation et dynamisme, notamment grâce aux scènes de masse et au rapide montage parallèle. Pour Ivan, Eisenstein opte pour un style presque opposé. Plus solennel, plus mystique, ce qui convient mieux au sujet. Tel un photographe scolaire, il pose sa caméra à un endroit fixe, en créant ainsi un cadre immobile. À ce cadre, il oppose les mouvements des acteurs. Comment les acteurs apparaissent soudainement dans ce cadre, à quelle vitesse et sous quel angle, tout cela est d'une importance capitale pour Eisenstein. Les émotions des personnages trouvent ainsi leur expression. C'est justement ce cadre fixe qui permet de créer une tension supplémentaire. Comme si on voyait l'intérieur d'une mystérieuse boîte à images. » (Paul Verhoeven)