Anna, la bonne
« Il s'agit d'un poème que Jean Cocteau avait écrit pour Marianne Oswald qui le créa aux environs de 1935. Marianne Oswald est un génie méconnu de la chanson française. Cependant qu'elle conquérait haut la main l'estime des plus grands poètes et artistes de France, sa carrière était celle d'une artiste maudite. Ses tours de chants avaient lieu dans un mélange de pamoisons admiratives et de huées déchaînées. On en venait aux poings... Elle fut la première à chanter Prévert. Elle importa en France Brecht et Weil. » (Claude Jutra, 1960)