Générique
Réalisateur :
Costa-Gavras
Assistants réalisateurs :
Alain Corneau, Frank Cassenti, Christian Zuccarelli
Scénaristes :
Costa-Gavras, Jorge Semprún
Auteur de l'oeuvre originale :
Artur London d'après le récit "L'Aveu", Lise London d'après le récit "L'Aveu"
Dialoguistes :
Costa-Gavras, Jorge Semprún
Sociétés de production :
Les Films Corona (Paris), Les Films Pomereu, Fono Roma, Selenia Cinematografica (Roma)
Directeur de production :
Claude Hauser
Distributeur d'origine :
Valoria Films (Paris)
Directeur de la photographie :
Raoul Coutard
Cadreur :
Georges Liron
Ingénieur du son :
William Robert Sivel
Décorateur :
Bernard Evein
Costumier :
Jacqueline Moreau
Maquilleur :
Maud Begon
Coiffeur :
Alex Archambault
Monteur :
Françoise Bonnot
Script :
Monique Herran
Régisseur :
Gérard Crosnier
Photographe de plateau :
Chris Marker
Interprètes :
Yves Montand (Anton Ludvik), Simone Signoret (Lise Ludvik), Gabriele Ferzetti (Kohoutck), Michel Vitold (Smola), Laszlo Szabo (le policier interrogateur), Jean Bouise (le directeur de l'usine), Marcel Cuvelier (Josef Pavel), Monique Chaumette (l'amie de Lise), Michel Robin (le procureur général), Pierre-Jacques Moncorbier (le président du tribunal), Georges Aubert (Tonda), Marc Eyraud (Ossik), Umberto Raho (Jaretzki), Claude Vernier (Bedrich), William Jacques (André), Jean-Paul Cisife (Bacilex), Pierre Decazes (Kohler), Basil Diamantopoulos (Svab), Jean-François Gobbi (Rudolf), Paul Savatier (Otto), Antoine Vitez (l'ami communiste), Maurice Jacquemont (le ministre), Patrick Lancelot (un référent), Gérard Darrieu (un référent), Jean Lescot (un référent), François Marthouret (un référent), Gilles Ségal (un référent), Henri Marteau (le policier), Jacques Rispal (l'ancien secrétaire), Michel Beaune (l'avocat), Charles Moulin (le général), Nicole Vervil (la veuve au procès), Guy Mairesse (le médecin), Jacques Marbeuf (un assesseur), Marc Arian (un avocat), Jacques Chevalier (le journaliste au téléphone), André Cellier (un ami à Monte-Carlo), Monique Hestay (l'infirmière), Raoul Coutard (le cameraman filmant le procès), Marc Bonseignour, Thierry Bosc, Pierre Delaval, Jacques Emin, Jean-Pierre Janic, Pierre Vielhescaze
Tiré du récit authentique d'Artur London, membre du Parti communiste tchécoslovaque contraint d'avouer de faux crimes et de dénoncer amis et collègues, L'Aveu stigmatise les pratiques staliniennes au début des années 50. Avec une grande rigueur, le film raconte la longue destruction morale de cet homme, parfaitement interprété par Yves Montand (lui-même proche du Parti communiste), remarquable dans l'incompréhension, le dégoût et le désespoir d'un partisan pris au piège de sa fidélité. Un an après le phénomène Z, Costa-Gavras poursuit dans sa volonté de dénoncer tous les totalitarismes, et permet à l'acteur d'accéder à l'un des plus beaux rôles de sa carrière.
« Artur London, le drame d'un communiste pris au piège de sa fidélité, et qui a eu le courage de dénoncer le piège sans renier la fidélité. »
(Chris Marker, extrait du commentaire d'On vous parle de Prague : Le Deuxième procès d'Artur London)