Générique
Réalisateur :
Denys de La Patellière
Assistants réalisateurs :
Marco Pico, Bernard Stora
Auteur de l'oeuvre originale :
Alphonse Boudard
Dialoguiste :
Pascal Jardin
Sociétés de production :
Les Films Copernic (Paris), Les Films Corona (Paris), Ascot-Cineraid (Roma)
Directeur de production :
Ralph Baum
Directeur de la photographie :
Sacha Vierny
Ingénieur du son :
Jean Rieul
Compositeur de la musique originale :
Georges Garvarentz
Décorateur :
Robert Clavel
Maquilleur :
Jacky Bouban
Monteur :
Claude Durand
Script :
Colette Crochot
Coordinateur des effets spéciaux :
Gérard Cogan
Photographe de plateau :
Marcel Dolé
Interprètes :
Jean Gabin (Legrain), Louis deFunès (Félicien Mézeray), Dominique Davray (Mme Mézeray), Jean-Pierre Darras (Lucien), Henri Virlojeux (Dubois), Pierre Tornade (le brigadier), Michel Barbey (le pilote d'hélico), Pierre Guéant (Richard Mézeray), Joe Warfield (Larsen), Donald vonKurtz (Smith), Hubert Deschamps (professeur Mortemont), Pierre Mirat (le ministre), Pierre Maguelon (2ème détective), Pierre Repp (le paysan), Iska Khan (professeur de judo), Jacky Blanchot (2ème pilleur), Rudy Lenoir (le garçon), Michel Tureau (réalisateur de télévision), Ibrahim Seck (le valet de Mézeray), Jean-Pierre Sentier (le garçon), Max Fournel (le chauffeur), Patrick Préjean (le détective), Claude Salez (le barman), Jacques Richard (pilleur de châteaux), Jacques Bérard (3ème pilleur), Lyne Chardonnet (Valérie Mézeray), Danielle Durou (Justine), Yves Barsacq (le postier), Paul Mercey (Pellot), Bernard Mongourdin, Renate Birgo
Deux acteurs au sommet de leur popularité, De Funès période Gendarme et Grande vadrouille, Gabin installé en pater familias du cinéma français. Sur le papier, tout se présente bien. Mais les rouages se grippent dès l’écriture du scénario : Alphonse Boudard commence l’adaptation de sa nouvelle, mais jette rapidement l’éponge, et c’est Pascal Jardin qui achève le travail. Le tournage n’est guère plus idyllique, perturbé par des relations froides et distantes entre les deux vedettes. Gabin se montre sceptique, et quelque peu envieux, devant le succès de son comparse, quand De Funès, qui tourne avec une équipe qu’il ne connaît pas, est particulièrement intimidé par le monstre sacré. Pourtant, il lui prouvera des années plus tard toute son admiration, puisque c’est lui qui sera à l’initiative de la création du Prix Jean-Gabin.
À l’écran, l’histoire prend forme doucement. Louis de Funès, gesticulant, tenace, court après Gabin, monolithique et bougon. Les repas s’enchaînent, à la gloire de la gestronomie française. Chacun cabotine dans son registre, Gabin appelle De Funès jeune homme, et on se laisse porter par le simple plaisir de voir ces deux immenses comédiens se chercher querelle à chaque ligne de dialogue.