Générique
Réalisateur :
Philippe Fourastié
Assistants réalisateurs :
Bernard Bolzinger, Pierre Fabre, Claude Miller
Scénaristes :
Jean-Pierre Beaurenaut, Pierre Fabre, Remo Forlani, Philippe Fourastié
Dialoguiste :
Marcel Jullian
Sociétés de production :
Intermondia Films (Paris), Kinesis Films, Mega Film (Roma)
Producteur :
Jean-Paul Guibert
Distributeur d'origine :
Valoria Films (Paris)
Directeur de la photographie :
Alain Levent
Cadreur :
Armand Marco
Ingénieur du son :
Bernard Aubouy
Mixeur :
Lucien Yvonnet
Compositeurs de la musique originale :
François Rauber, Jacques Brel
Décorateur :
Guy Littaye
Costumier :
Jean Fourastié
Maquilleur :
Louis Bonnemaison
Coiffeur :
Lydie Michon
Monteur :
Jacqueline Thiédot
Script :
Annie Maurel
Régisseur :
Alain Belmondo
Photographe de plateau :
Raoul Foulon
Interprètes :
Jacques Brel (Raymond Callemin, dit Raymond la Science), Bruno Cremer (Jules Bonnot), Annie Girardot (Marie la Belge), Jean-Pierre Kalfon (Octave Garnier), François Dyrek (Edouard Carouy), Dominique Maurin (Soudy), Armand Mestral (le commissaire Jouin), Michel Vitold (Kilbaltchiche), Pascal Aubier (Eugène Dieudonné), Anne Wiazemsky (La Vénus Rouge), Nella Bielski (Rirette Maîtrejean), Marc Dudicourt (le policier), Jacqueline Noëlle (la patronne du bordel), Léonce Corne (le préfet de police), François Moro-Giafferi (l'armurier), Fred Personne (l'encaisseur de la banque), Jean Mauvais (l'adjoint du commissaire), Jean-Michel Dhermay (un policier), Edmond Freess, Jean-Pierre Garnier, Eric Schlumberger, Victor Serge
La Bande à Bonnot, parfois titré avec à propos Les Anarchistes, est tourné dans le contexte inspirant de Mai 68. Comme en écho, le film raconte l’histoire de ces criminels anars, intellectuels idéalistes, révolutionnaires gauchistes, au choix. Génie du casting que de choisir Jacques Brel, qui collabore aussi à la musique, pour incarner un voyou rebelle, ou Bruno Cremer pour interpréter Jules Bonnot. Belle idée de leur adjoindre Annie Girardot, Jean-Pierre Kalfon et Anne Wiazemsky. Si le portrait de l’époque est précis et détaillé, si la reconstitution est exacte, Philippe Fourastié, derrière la caméra où l’assiste Claude Miller, fait surtout passer un message à la fois politique et plein de désillusions.