En raison des ralentissements liés aux contrôles de sécurité à l’entrée du bâtiment, nous vous conseillons d’arriver 30 minutes avant le début de votre séance, les retardataires ne pouvant être acceptés en salle. Nous vous rappelons que les valises et les sacs de grande taille ne sont pas acceptés dans l’établissement.
Avec Orson Welles, Oja Kodar, Elmyr de Hory, Clifford Irving.
Habillé en prestidigitateur, Orson Welles annonce qu'il va dire toute la vérité sur Elmyr de Hory, l'un des plus célèbres faussaires au monde, dont les toiles ont trompé les meilleurs experts.
Restauration par Les Films de L'Astrophore et la Cinémathèque française, en collaboration avec Documentaire sur grand écran, la Cinémathèque suisse et l'Institut audiovisuel de Monaco. Avec le soutien de Hiventy et la Fondation d'entreprise Neuflize OBC. Travaux réalisés au laboratoire Hiventy à partir du négatif original, et au studio L.E. Diapason à partir des pistes magnétiques 35 mm.
« Tout ce que vous verrez dans l’heure qui suit est absolument vrai » prévient Orson Welles, avec un sourire. D’emblée, le ton du film est donné. Réalisé en 1973 avec la complicité de François Reichenbach, Vérités et Mensonges, qui a pour titre original et complet Nothing but the Truth ; F For Fake, est une œuvre inclassable, à la frontière du documentaire et de la fiction. Orson Welles enquête sur le faux, tel qu’il existe dans le monde de l’art, en nous présentant des personnages historiques. D’abord, le célèbre faussaire Elmyr de Hory, qui a fabriqué à la chaîne des fausses œuvres de grands peintres, Matisse, Picasso ou encore Modigliani. Puis, Clifford Irving, journaliste tristement connu pour avoir falsifié ses histoires et en particulier écrit une fausse autobiographie de Howard Hughes. Enfin, Welles en vient à parler de Welles, revenant sur son canular radiophonique de 1938, où il conta l’invasion des Martiens, et dont la renommée le propulsa à Hollywood. Nourri par une mise en scène protéiforme, le film s’emploie à brouiller les pistes. Sens et non-sens, vérité et mensonge, le réel et l’imaginaire, tout ici s’entremêle dans un tourbillon d’images et de paroles. Le réalisateur de Macbeth s’éloigne de Shakespeare et crée son propre langage, en composant un film où le montage est roi. Il devient alors difficile de démêler le vrai du faux, mais cela en vaut-il vraiment la peine ? Pour reprendre la formule de Picasso, à qui Welles consacre la dernière partie de son film : « L’art est un mensonge qui permet de dévoiler la vérité. »
Isaac Gaido-Daniel
Générique
Réalisateur :
Orson Welles
Scénariste :
Orson Welles
Sociétés de production :
Les Films de l'Astrophore, Saci (Téhéran), Janus Film und Fernseh-Produktion GmbH (Frankfurt am Main)
Producteur :
Dominique Antoine
Producteur exécutif :
François Reichenbach
Distributeur d'origine :
PlanFilm
Directeurs de la photographie :
Christian Odasso, Gary Graver
Ingénieur du son :
Paul Bertault
Compositeur de la musique originale :
Michel Legrand
Monteurs :
Marie-Sophie Dubus, Dominique Boischot, Elisabeth Moulinier
Photographe de plateau :
Georges Pierre
Interprètes :
Orson Welles (dans son propre rôle), Oja Kodar (dans son propre rôle), Elmyr deHory (dans son propre rôle), Clifford Irving (dans son propre rôle), Edith Irving (dans son propre rôle), François Reichenbach (dans son propre rôle), Joseph Cotten (dans son propre rôle), Laurence Harvey (dans son propre rôle), Richard Wilson (dans son propre rôle), Paul Stewart (dans son propre rôle), Richard Drewett (dans son propre rôle), Nina Van Pallandt (dans son propre rôle), Jean-Pierre Aumont (dans son propre rôle), Sasa Devcic (dans son propre rôle), Gary Graver (dans son propre rôle), Andrés Vicente Gómez (dans son propre rôle), Françoise Widhoff (dans son propre rôle), Peter Bogdanovich (dans son propre rôle), William Alland (dans son propre rôle)
Restauration par Les Films de L'Astrophore et la Cinémathèque française, en collaboration avec Documentaire sur grand écran, la Cinémathèque suisse et l'Institut audiovisuel de Monaco. Avec le soutien de Hiventy et la Fondation d'entreprise Neuflize OBC. Travaux réalisés au laboratoire Hiventy à partir du négatif original, et au studio L.E. Diapason à partir des pistes magnétiques 35 mm.
« Tout ce que vous verrez dans l’heure qui suit est absolument vrai » prévient Orson Welles, avec un sourire. D’emblée, le ton du film est donné. Réalisé en 1973 avec la complicité de François Reichenbach, Vérités et Mensonges, qui a pour titre original et complet Nothing but the Truth ; F For Fake, est une œuvre inclassable, à la frontière du documentaire et de la fiction. Orson Welles enquête sur le faux, tel qu’il existe dans le monde de l’art, en nous présentant des personnages historiques. D’abord, le célèbre faussaire Elmyr de Hory, qui a fabriqué à la chaîne des fausses œuvres de grands peintres, Matisse, Picasso ou encore Modigliani. Puis, Clifford Irving, journaliste tristement connu pour avoir falsifié ses histoires et en particulier écrit une fausse autobiographie de Howard Hughes. Enfin, Welles en vient à parler de Welles, revenant sur son canular radiophonique de 1938, où il conta l’invasion des Martiens, et dont la renommée le propulsa à Hollywood. Nourri par une mise en scène protéiforme, le film s’emploie à brouiller les pistes. Sens et non-sens, vérité et mensonge, le réel et l’imaginaire, tout ici s’entremêle dans un tourbillon d’images et de paroles. Le réalisateur de Macbeth s’éloigne de Shakespeare et crée son propre langage, en composant un film où le montage est roi. Il devient alors difficile de démêler le vrai du faux, mais cela en vaut-il vraiment la peine ? Pour reprendre la formule de Picasso, à qui Welles consacre la dernière partie de son film : « L’art est un mensonge qui permet de dévoiler la vérité. »
Isaac Gaido-Daniel