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Avec Jean-Claude Drouot, Marie-France Boyer, Claire Drouot.
François, jeune menuisier, mène une vie heureuse et simple avec sa femme Thérèse, couturière, et leurs deux jeunes enfants. Un jour, il rencontre Émilie, une employée de la poste locale.
Le Bonheur est une fable ambivalente sur le couple : un film aux couleurs chaudes... laissant une impression glaçante. Malgré l'interdiction aux moins de 18 ans et un blâme de l'Église catholique, beaucoup n'ont pas compris son caractère transgressif à sa sortie. La substitution de l'épouse par la maîtresse crée pourtant un malaise, l'impression d'un « beau fruit véreux ». Entre le détournement de l'imagerie de la femme au foyer des magazines « féminins », les touches renoiriennes et les aplats matissiens, Varda réalise un tableau de la famille où quelque chose ne tourne pas rond.
Longtemps précédé d'un parfum de scandale – et notamment interdit aux moins de 18 ans lors de sa sortie –, Le Bonheur choque, à son époque, dans sa manière de dépeindre l'adultère sans jamais le questionner, ni le juger. Au cœur d'une vie de famille heureuse, Agnès Varda narre la naissance d'une liaison extraconjugale comme la perspective d'une source de joie supplémentaire, d'une affection soudaine venant s'ajouter à celle qui existe déjà. Pour son personnage principal, l'amour n'est pas affaire de soustraction mais il se multiplie, se déploie au gré des sentiments et des sensations. De robes d'été en champs de fleurs, le quotidien est filmé tel un éternel dimanche à la campagne où la qualité du découpage et la préciosité des dialogues lui donnent l'allure d'un enchantement impressionniste. Agnès Varda cherche le sens du bonheur à travers un héros candide, persuadé de ne blesser personne dans sa quête d'absolu. En montrant Jean-Claude Drouot – icône du petit écran – entouré par sa propre famille, elle laisse son spectateur contempler l'amour exclusif soumis à l'insatisfaction perpétuelle de l'être humain. Illuminé par sa palette de couleurs vives, Le Bonheur fait le choix de la nuance, de l'observation, pour privilégier la création et la liberté à une quelconque morale.
Générique
Réalisateur :
Agnès Varda
Assistant réalisateur :
Jean-Paul Savignac
Scénariste :
Agnès Varda
Dialoguiste :
Agnès Varda
Société de production :
Parc Film (Paris)
Producteur :
Mag Bodard
Directeur de production :
Philippe Dussart
Distributeur d'origine :
Columbia Pictures
Directeurs de la photographie :
Jean Rabier, Claude Beausoleil
Cadreur :
Claude Zidi
Ingénieur du son :
Louis Hochet
Mixeur :
Antoine Bonfanti
Compositeur de la musique originale :
Jean-Michel Defaye
Compositeur de la musique préexistante :
Wolfgang Amadeus Mozart
Le Bonheur est une fable ambivalente sur le couple : un film aux couleurs chaudes... laissant une impression glaçante. Malgré l'interdiction aux moins de 18 ans et un blâme de l'Église catholique, beaucoup n'ont pas compris son caractère transgressif à sa sortie. La substitution de l'épouse par la maîtresse crée pourtant un malaise, l'impression d'un « beau fruit véreux ». Entre le détournement de l'imagerie de la femme au foyer des magazines « féminins », les touches renoiriennes et les aplats matissiens, Varda réalise un tableau de la famille où quelque chose ne tourne pas rond.
Longtemps précédé d'un parfum de scandale – et notamment interdit aux moins de 18 ans lors de sa sortie –, Le Bonheur choque, à son époque, dans sa manière de dépeindre l'adultère sans jamais le questionner, ni le juger. Au cœur d'une vie de famille heureuse, Agnès Varda narre la naissance d'une liaison extraconjugale comme la perspective d'une source de joie supplémentaire, d'une affection soudaine venant s'ajouter à celle qui existe déjà. Pour son personnage principal, l'amour n'est pas affaire de soustraction mais il se multiplie, se déploie au gré des sentiments et des sensations. De robes d'été en champs de fleurs, le quotidien est filmé tel un éternel dimanche à la campagne où la qualité du découpage et la préciosité des dialogues lui donnent l'allure d'un enchantement impressionniste. Agnès Varda cherche le sens du bonheur à travers un héros candide, persuadé de ne blesser personne dans sa quête d'absolu. En montrant Jean-Claude Drouot – icône du petit écran – entouré par sa propre famille, elle laisse son spectateur contempler l'amour exclusif soumis à l'insatisfaction perpétuelle de l'être humain. Illuminé par sa palette de couleurs vives, Le Bonheur fait le choix de la nuance, de l'observation, pour privilégier la création et la liberté à une quelconque morale.