Générique
Réalisateur :
Bertrand Tavernier
Assistants réalisateurs :
Tristan Ganne, Albane Guilhe, Norbert Gérard, Karim Canama
Scénaristes :
Bertrand Tavernier, Michel Alexandre
Dialoguistes :
Bertrand Tavernier, Michel Alexandre
Sociétés de production :
Little Bear (Paris), Les Films Alain Sarde
Producteurs délégués :
Frédéric Bourboulon, Alain Sarde
Directeur de production :
Christine Raspillère
Distributeur d'origine :
AMLF
Directeur de la photographie :
Alain Choquart
Ingénieurs du son :
Michel Desrois, Gérard Lamps
Compositeur de la musique originale :
Philippe Sarde
Décorateur :
Guy-Claude François
Costumier :
Jacqueline Moreau
Maquilleur :
Agnès Tassel
Coiffeur :
Viviane Michel-Duffau
Monteur :
Ariane Boeglin
Scripts :
Claude Luquet, Zoé Zurstrassen
Régisseur :
Catherine Pierrat
Photographe de plateau :
Jacques Prayer
Interprètes :
Didier Bezace (Lucien Marguet, dit Lulu), Jean-Paul Comart (Dominique Henriot, dit Dodo), Charlotte Kady (Marie), Jean-Roger Milo (Manuel), Nils Tavernier (Vincent), Philippe Torreton (Antoine Cantoni), Lara Guirao (Cécile Rousselin), Cécile Garcia-Fogel (Kathy), Claude Brosset (le commissaire Adore), Fabrice Roux (Toulouse), Smaïl Mekki (Miloud Amrani), Jean-Luc Abel (J.P.), Marc Perrone (l'accordéoniste), Jean-Louis Benoît (Gardacier), Jacques Boudet (Raymond), Eric Dufay (Monsieur Propre), Martial (Rambo), Jacques Pratoussy (Marlo), Didier Castello (Willy), Jacques Rosny (Tulipe 4), Adrienne Bonnet (l'hôtesse du commissariat), Isabelle Noah (Philomène), Patrick Rocca (ID Caron), Francis Lax (le commissaire du 20ème), Francis Girod (le père de la mariée), Alain Sarde (le dragueur au mariage), Jean Le Mouël (Aussenac), Samir Bouadi (le beur de la cabine téléphonique), Gilette Barbier (la vieille femme), François Lescuriat (l’huissier), Bobby Pacha (le bistrotier), Thien Nga Fabre (la chinoise), Jean-Charles Dumay (l’ordonnateur des Pompes funèbres), Emmanuelle Bataille (la femme mordue), Jean-Pascal Granger (l’homme au chien), Alain Frérot (l’homme au chapeau), Fabienne Pascaud (la femme élégante), Alexandra Scherpereel (le travesti), Bruno Lopez (le jeune délinquant), François Levantal (l’inspecteur), Éric Savin (Lefort), Jean Odoutan (Mamadou Diop), Jean-Claude Calon (Longuet), Boris Napes (le mécanicien récalcitrant), Frédéric Pierrot (René), Rémy Riflade (le responsable d’exploitation), Luc Palun (le brigadier de permanence), Kamel Cherif (Saïd), Bruno Raffaelli (Jaunet), Christian Bazir (le rasta du métro), Thierry Maricot (le dealer européen), Corinne Nabet (la jeune toxico qui tombe), Gisèle Torterolo (la jeune fille shootée), Bruno Thérasse (le livreur de moquette), Victor Ahianor (le gorille guetteur), Laurentine Milebo (Alimata), Simone Pheto (Couliba), Hassan El Barnoussi (le client arabe), François Decaux (le prêtre), Didi Duprat (le guitariste), Jean-Claude Mino (le maître d’hôtel), Michel Alexandre (le cuisinier), John Arnold (le toxico L.627), Hervé Laudière (l’inspecteur), Catherine Abecassis (le témoin à la TV), Karen Rencurel (la femme dans le hall d’immeuble), Jean-Paul Pitolin (le dealer qui vomit), Sheriff Scouri (Norredine), Eugene Collombat (le gardien du lycée), Jeanne Dubois (le censeur), Didier Harlmann (le livreur de plantes), Denis Chérer (l’homme du ministère), Fathia Said (Malika), Thierry Desroses (Saintonge), Frédéric Bourboulon (le client plumé), Joséphine Kouam (Joséphine), Yasmine Abdi (la femme de chambre tunisienne), Tikka (le sénégalais qui mord), Laurence Roche (Pervenche), Marcelle Barreau (la vieille dame dans l’immeuble du dealer), Thérèse Moumani (la soeur africaine), Cyliane Guy (l’Africaine), Faycal Ghrir (l’hôtelier), Carole Africa (la prostituée), Françoise Miquelis (l’infirmière), Dany Logan (la mère de Lulu), Alban Odil, Isabelle Offner, Uche Aniagolu, Amandine Chelon, Idriss Lanrichi, Michel Charvaz
Un polar désabusé, une incursion réaliste dans l'univers âpre des policiers des stups. Tavernier filme sans jugement ces Sisyphes du quotidien, enfermés dans une routine toujours plus lourde de planques et de paperasse, entre la rue et des préfabriqués. Et, soudée autour de Didier Bezace, la distribution joue parfaitement juste cette partition aux accents documentaires.