Générique
Réalisateur :
Alain Resnais
Assistant réalisateur :
Jean Léon
Scénariste :
Jorge Semprún
Dialoguiste :
Jorge Semprún
Sociétés de production :
Les Films Ariane (Paris), EIA - Euro International Film (Roma), Cérito Films (Paris)
Producteurs délégués :
Georges Dancigers, Alexandre Mnouchkine
Distributeur d'origine :
C.C.F.C. - Compagnie Commerciale Française Cinématographique (Paris)
Directeur de la photographie :
Sacha Vierny
Ingénieur du son :
Jean-Pierre Ruh
Compositeur de la musique originale :
Stephen Sondheim
Décorateur :
Jacques Saulnier
Costumier :
Jacqueline Moreau
Maquilleur :
Charly Koubesserian
Coiffeur :
Marc Blanchard
Monteur :
Albert Jurgenson
Script :
Sylvette Baudrot
Interprètes :
Jean-Paul Belmondo (Alexandre Stavisky), François Périer (Borelli), Anny Duperey (Arlette Stavisky), Michael Lonsdale (Le docteur Mezy), Roberto Bisacco (Juan Montalvo de Montalbon), Claude Rich (Bonny), Charles Boyer (Baron Raoul), Pierre Vernier (Pierre Grammont), Marcel Cuvelier (inspecteur Boussaud), Van Doude (inspecteur principal Gardet), Jacques Spiesser (Michel Grandville), Michel Beaune (le journaliste maître-chanteur), Maurice Jacquemont (Gauthier), Silvia Badesco (Erna Wolfgang), Jacques Eyser (Vericourt), Fernand Guiot (van straaten), Daniel Lecourtois (le président de la commission d'enquête), Gérard Depardieu (le jeune inventeur), Nike Arrighi (Edith Borréal), Samson Fainsilber (l'employé au fichier), Raymond Girard (le professeur Pierre), Gigi Ballista (Gaston Henriet), Guido Cerniglia Laloy), Yves Brainville (Monsieur de la Salle), Gabriel Cattand (un député), Jean Michaud (Houriaux), Roland Bertin (le gardien du cimetière), Niels Arestrup (Rudolph), Imelde Marani (la jeune femme), Lucienne Legrand (la secrétaire du professeur Pierre), Guy Piérauld (le contrôleur-receveur), Yves Peneau (Trotski), Dominique Rollin (Sedov), Catherine Sellers (Natalya), Paul Villé (l'huissier), Vicky Messica (le régisseur), Lionel Vitrant (un invité), Georges Yacoubian (le valet de chambre), François Leterrier (Malraux), Jean-Michel Charlier (le commissaire divisionnaire)
Portrait d’un homme d’affaires, séducteur et escroc de haut-vol, le film est boudé lors de sa projection cannoise en 1974. Resnais avait pourtant prévenu : « Ce ne sera pas un film politique, encore moins une œuvre à scandale ou à révélations. On n’apprendra rien qui n’ait été mille fois écrit sur le sujet. Ce qui nous intéresse, c’est la légende. » Quant à Belmondo, qui apporte à son personnage tout son panache, il fulmine : « Les critiques ne m’ont jamais empêché de dormir, sauf sur Stavisky. Il y a eu un tel déchaînement. Là, j’ai dit : "C’est vraiment des cons !" Dans Stavisky, ils me reprochaient d’être sympathique. Mais vous connaissez un escroc antipathique, vous ? Un escroc antipathique, il n’escroque personne ! »