Générique
Réalisateur :
Alain Resnais
Assistants réalisateurs :
Florence Malraux, Guy Pinon
Scénariste :
David Mercer
Sociétés de production :
Action Films (Paris), SFP - Société Française de Production, FR3 - France Régions 3, Citel Films (Genève)
Producteur :
Yves Gasser
Producteurs délégués :
Lise Fayolle, Klaus Hellwig
Producteur exécutif :
Philippe Dussart
Directeurs de production :
Michel Choquet, Antoine Gannage
Distributeur d'origine :
C.C.F.C. - Compagnie Commerciale Française Cinématographique (Paris)
Directeur de la photographie :
Ricardo Aronovich
Cadreur :
Philippe Brun
Ingénieurs du son :
René Magnol, Jacques Maumont
Compositeur de la musique originale :
Miklós Rózsa
Décorateurs :
Jacques Saulnier, Françoise Hardy, Michel Breton, Jean-Claude Cabouret
Costumier :
Catherine Leterrier
Maquilleurs :
Régine Havan, Marie-Hélène Yastchenkoff
Monteur :
Albert Jurgenson
Script :
Marie-Josée Guissart
Photographe de plateau :
Jürgen Vollmer
Interprètes :
Dirk Bogarde (Claude), Ellen Burstyn (Sonia), John Gielgud (Clive), David Warner (Kevin), Elaine Stritch (Helen et Molly), Peter Arne (Le domestique), Anna Wing (La servante), Samson Fainsilber (Le vieil homme), Dennis Lawson (Le footballeur), Kathryn Leigh Scott (Miss Boon), Cyril Luckham (Dr Edington), Milo Sperber (tailleur), Tanya Lopert (Miss Lister)
« Plus qu’un film sur la mort, c’est un film sur la volonté de ne pas mourir. Clive a cette obsession que les jeunes le poussent dehors, veulent le tuer. Dans les fantasmes de 5 heures du matin, d’une longue nuit de maladies et de spasmes, il réinvente son passé, emmêle les lieux où il a vécu… » Avec Providence, Resnais signe une métaphore de la création littéraire. L’inspiration du héros et les désordres de sa pensée sont magnifiquement mis en scène à travers les décors filmés, transformés selon la fantaisie créatrice et les tâtonnements de la mémoire. Hanté par l’angoisse de la décrépitude physique et intellectuelle, l’artiste-démiurge manipule ses propres personnages et recompose le puzzle de sa vie.
Premier film de Resnais tourné en anglais (la version française a été supervisée par le cinéaste avec notamment la voix de Gérard Depardieu), Providence récolte pas moins de sept récompenses aux César 1978, dont le meilleur scénario pour le dramaturge britannique, David Mercer, la meilleure musique pour Miklós Rózsa et les meilleurs décors pour Jacques Saulnier. Quant à Alain Resnais, il reçoit le premier de ses trois César pour le meilleur film.