Générique
Réalisateur :
Alain Resnais
Assistants réalisateurs :
Reynald Calcagni, Florence Malraux
Scénariste :
Jean Gruault
Dialoguiste :
Jean Gruault
Sociétés de production :
Les Productions Philippe Dussart, Les Films Ariane (Paris), Films A2 (Paris)
Producteur exécutif :
Gérard Lebovici
Directeur de production :
Michel Choquet
Distributeurs d'origine :
AAA - Acteurs Auteurs Associés, Soprofilms (Paris)
Directeur de la photographie :
Sacha Vierny
Cadreur :
Philippe Brun
Ingénieur du son :
Pierre Gamet
Mixeur :
Jacques Maumont
Compositeur de la musique originale :
Hans Werner Henze
Décorateurs :
Jacques Saulnier, Philippe Turlure
Costumier :
Catherine Leterrier
Monteurs :
Jean-Pierre Besnard, Albert Jurgenson
Script :
Hélène Sébillotte
Régisseurs :
Eric Dussart, Yvonne Frèche
Photographe de plateau :
Jürgen Vollmer
Interprètes :
Sabine Azéma (Elisabeth Sutter), Pierre Arditi (Simon Roche), Fanny Ardant (Judith Martignac), André Dussollier (Jérôme Martignac), Jean Dasté (Dr Rozier), Geneviève Mnich (La veuve d'André Jourdet, Anne Jourdet), Jean-Claude Weibel (Le spécialiste), Louis Castel (L'ami des Jourdet, Michel Garenne), Françoise Rigal (La collègue d'Elisabeth, Juliette Dottax), Françoise Morhange (Mme Vigne), Jean Champion (voix d'Auguste Roche, père de Simon), Yvette Etiévant (voix de Mme Yvonne), Bernard Malaterre (voix de Bernard Favre, collègue de Simon)
L’Amour à mort est un chant à quatre voix, un portrait bouleversant de deux couples. Le premier vit un amour exalté, menacé par la séparation de la mort, un vertige qui guette et fascine. Le deuxième est un couple de pasteurs. Si Jérôme et Judith vivent ensemble dans l’exaltation religieuse et le dévouement aux autres, ils ont chacun une conception personnelle de la foi. Témoins de la souffrance de leurs amis, ils vont remettre en question leurs certitudes.
Tourné en scope, dans les tons rouges et noirs, L’Amour à mort se veut aussi une expérience d’ordre musical, où la partition de Hans-Werner Henze, séparée de l’action, intervient comme une partie organique du film. Des interludes chaque fois accompagnés d’images de particules sur l’écran noir. Des ponctuations que Resnais n’utilise que pour mieux souligner la beauté d’un geste, d’un regard, emplis de chagrin ou d’espoir.