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Avec Louis Jourdan, Senta Berger, Bernard Blier, Edmond O'Brien.
Depuis la fin de la guerre d'Algérie, un romancier, Charles Beaulieu, vit dans une délicate situation financière qui le pousse à collaborer avec les services secrets.
Alors que les exploits de James Bond triomphent sur les écrans, le cinéma français a lui aussi contribué à proposer des fictions antihéroïques conçues comme des antidotes à 007. C'est en 1967 que Gaumont International, dirigé par Alain Poiré, produit Peau d'espion, mis en scène par Édouard Molinaro. Louis Jourdan y incarne un ancien para d'Algérie devenu romancier désargenté. Séduit par une femme mystérieuse (Senta Berger), manipulé par un de ses anciens officier devenu haut gradé du SDECE (Bernard Blier), il se retrouve plongé au cœur d'un complot visant à empêcher un grand savant français (Maurice Garrel) de passer, par idéologie, au service du gouvernement de Pékin. Le film est l'adaptation par lui-même d'un roman de Jacques Robert, prolifique écrivain et scénariste. C'est, plus spécifiquement, au thème de l'espion amateur, ou du moins de l'individu entraîné malgré lui dans une affaire d'espionnage, que s'attache, non sans candeur, cette œuvre qui passe du désenchantement à une sorte de ferveur patriotique dans ses derniers moments. « Est-ce la peur d'être de nouveau catalogué [comme réalisateur de comédies] qui me conduit à accepter un sujet touchant à l'espionnage, ou plutôt la personnalité d'Alain Poiré ? », s'interrogera plus tard le réalisateur, avouant n'avoir gardé aucun souvenir particulier du tournage, si ce n'est la beauté de la ville d'Heidelberg.
Jean-François Rauger
Générique
Réalisateur :
Édouard Molinaro
Scénaristes :
Edouard Molinaro, Jacques Robert
Auteur de l'oeuvre originale :
Jacques Robert
Dialoguistes :
Edouard Molinaro, Jacques Robert
Sociétés de production :
S.N.E.G. - Société Nouvelle des Établissements Gaumont, Eichberg-Film GmbH (Berlin), Franca Film (Roma)
Directeur de production :
Irénée Leriche
Distributeur d'origine :
Gaumont Distribution
Directeur de la photographie :
Raymond Lemoigne
Ingénieur du son :
Jean Labussière
Compositeur de la musique originale :
José Berghmans
Décorateurs :
Robert Clavel, Olivier Girard
Monteur :
Robert Isnardon
Interprètes :
Louis Jourdan (Charles Beaulieu), Senta Berger (Sandra), Bernard Blier (Le comandant Rhome), Edmond O'Brien (Arys Sphax), Maurice Garrel (Henri Bank), Fabrizio Capucci (Cecil), Gamil Ratib (Belloume), Giuseppe Adobatti (Moranez), Anna Gaël (Kiki), Charles Millot (joueur de poker), Patricia Scott (La Nordique), Pierre Dumayet (dans son propre rôle), Axel Ganz, Peter Martin Urtel, Marie Noël, Gehrard Borman, Jean Rupert
Alors que les exploits de James Bond triomphent sur les écrans, le cinéma français a lui aussi contribué à proposer des fictions antihéroïques conçues comme des antidotes à 007. C'est en 1967 que Gaumont International, dirigé par Alain Poiré, produit Peau d'espion, mis en scène par Édouard Molinaro. Louis Jourdan y incarne un ancien para d'Algérie devenu romancier désargenté. Séduit par une femme mystérieuse (Senta Berger), manipulé par un de ses anciens officier devenu haut gradé du SDECE (Bernard Blier), il se retrouve plongé au cœur d'un complot visant à empêcher un grand savant français (Maurice Garrel) de passer, par idéologie, au service du gouvernement de Pékin. Le film est l'adaptation par lui-même d'un roman de Jacques Robert, prolifique écrivain et scénariste. C'est, plus spécifiquement, au thème de l'espion amateur, ou du moins de l'individu entraîné malgré lui dans une affaire d'espionnage, que s'attache, non sans candeur, cette œuvre qui passe du désenchantement à une sorte de ferveur patriotique dans ses derniers moments. « Est-ce la peur d'être de nouveau catalogué [comme réalisateur de comédies] qui me conduit à accepter un sujet touchant à l'espionnage, ou plutôt la personnalité d'Alain Poiré ? », s'interrogera plus tard le réalisateur, avouant n'avoir gardé aucun souvenir particulier du tournage, si ce n'est la beauté de la ville d'Heidelberg.
Jean-François Rauger