Générique
Réalisateur :
Léonide Moguy
Assistants réalisateurs :
Ully Pickardt, Francis Caillaud
Scénariste :
Léonide Moguy
Adaptateur :
Raymond Caillava
Dialoguiste :
Raymond Caillava
Sociétés de production :
Speva Films, Francinex (Paris), Rizzoli Film (Roma)
Producteurs :
Michel Safra, Robert Chabert
Directeur de production :
Henri Baum
Distributeur d'origine :
Cinédis
Directeur de la photographie :
André Bac
Cadreur :
Albert Viguier
Ingénieur du son :
Antoine Petitjean
Compositeur de la musique originale :
Joseph Kosma
Décorateur :
Jean d'Eaubonne
Costumier :
Tanine Autré
Maquilleur :
Yvonne Fortuna
Coiffeurs :
Denise Lemoigne, Janou Pottier
Monteur :
Louisette Hautecoeur
Script :
Simone Chavaudra
Régisseurs :
Henri Jaquillard, Charles Chieusse pour les extérieurs
Photographes de plateau :
Serge Beauvarlet, Raymond Voinquel
Interprètes :
Anne Vernon (Hélène Dupré), Françoise Rosay (Madame Delahaye), Danik Patisson (Christine), François Guérin (André Monod), Simone Paris (Sabine Dupré), René Blancard (Monsieur Dupré), Pierre Fromont (Roger), Yves Brainville (le commissaire Martin), Joëlle Bernard (Monique), Guy Bertil (Jean-Pierre Dupré), Sylviane Humair (Marie-Claire), Germaine Dermoz (la directrice du dispensaire), Gaby Basset (Maguy, la patronne du bistro), Simone Berthier (Maria), Paul Azaïs (un copain de Roger), Nadine Tallier (Nadine, une pensionnaire), Max Mégy (le complice), Jean Clarieux (le père), Colette Fleury (une femme), Gabriel Gobin (l'ouvrier), Hugues Wanner (le monsieur du bar), Jean Degrave (l'inspecteur), Marie-Blanche Vergne, Madeleine Ganne
Dans un Paris magnifié par une lumière soignée, Léonide Moguy aborde frontalement l’univers de la prostitution, et le travail des services sociaux. Pour apporter davantage de crédit à son histoire, il choisit pour incarner son héroïne une jeune inconnue qu’il couve pendant tout le tournage, laissant la technique au second plan. Malgré une interdiction aux moins de 16 ans et un accueil mitigé de la critique française, qui crut percevoir une part de manipulation dans la démarche de Moguy, la sincérité de son propos et son talent naturel pour évoquer la jeunesse en difficulté feront du film un immense succès populaire. Pour l’anecdote, on peut aussi noter la présence au générique d’une toute jeune Nadine Tallier, future baronne de Rothschild.