Générique
Réalisateur :
Joseph Losey
Assistants réalisateurs :
Jean-Michel Lacor, Inigo Lezzi, Francine Meunier
Scénaristes :
Joseph Losey, Patricia Losey, Franz Salieri
Auteur de l'oeuvre originale :
Lorenzo Da Ponte d'après le livret "Don Giovanni"
Sociétés de production :
Gaumont, Camera One (Paris), Antenne 2, Opera Film Produzione (Roma), Janus Film und Fernseh-Produktion GmbH (Frankfurt am Main)
Producteur :
Michel Seydoux
Producteur associé :
Luciano De Feo
Producteur exécutif :
Robert Nador
Directeurs de production :
Pierre Saint-Blancat, Gianni Cecchin
Distributeur d'origine :
Gaumont
Directeur de la photographie :
Gerry Fisher
Cadreur :
Philippe Brun
Ingénieur du son :
Jean-Louis Ducarme
Mixeur :
Jacques Maumont
Compositeur de la musique préexistante :
Wolfgang Amadeus Mozart
Directeur artistique :
Alexandre Trauner
Décorateur :
Roberto Pace
Costumiers :
Annalisa Nasalli-Rocca, Franz Salieri
Maquilleurs :
Franco Corridoni, Giulio Mastrantonio, Gino Zamprioli
Coiffeurs :
Maria Teresa Corridoni, Patrizia Corridoni, Gabriella Borselli
Monteur :
Reginald Beck
Script :
Pamela Davies
Régisseur :
Dominique Rigaux
Photographe de plateau :
Pierluigi Praturlon
Interprètes :
Ruggero Raimondi (Don Giovanni), José Van Dam (Leporello), Kiri Te Kanawa (Donna Elvira), Edda Moser (Donna Anna), Teresa Berganza (Zerlina), Malcolm King (Masetto), John Macurdy (le commandeur), Kenneth Riegel (Ottavio), Eric Adjani (le valet noir)
Film restauré par Gaumont.
Dans ce projet impressionnant, tourné en décors naturels, Joseph Losey adapte, à l'écran, l'opéra Don Giovanni de Mozart et Da Ponte. Si la bande son est enregistrée, en majorité, dans la cathédrale Notre-Dame-du-Liban de Paris, de nombreuses scènes sont directement captées à Vicence, Venise ou encore Murano. César du meilleur montage et des meilleurs décors en 1980, ce film-opéra fait honneur à l'œuvre de Mozart dans une démocratisation d'un art trop souvent considéré comme élitiste. Afin de toucher des publics variés, Losey fait tomber toutes les barrières avec son spectateur et le propulse dans une salle de cinéma. Avec une grande fidélité à l'intention originale du texte, il crée un Don Juan au tempérament de diable, qui méprise et ravage tout sur son passage. Dans cette alternance entre le comique et le tragique, Ruggero Raimondi gagne en stature et rend inoubliable l'ingéniosité de son personnage.