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D'après le roman La Nuit des espions de Robert Chazal.
Avec Marina Vlady, Robert Hossein, Michel Etcheverry.
Pendant la Seconde guerre mondiale, deux espions, un homme et une femme, se rencontrent dans un chalet de montagne.
Fiction française, assez rare, spéculant sur le mythe de l'espionnage, La Nuit des espions est le quatrième long métrage réalisé par Robert Hossein en 1959. Le comédien-réalisateur retrouve son fidèle scénariste Frédéric Dard pour un récit reposant sur un postulat de départ assez délirant. Durant la Seconde Guerre mondiale, une espionne britannique doit rencontrer et duper un espion des services de renseignements allemands. Mais celui-ci est peut-être un agent au service de l'Angleterre, et celle-là une véritable Mata Hari nazie. Le film est un huis clos mettant en scène deux personnages, incarnés par Hossein et Marina Vlady, à l'identité incertaine. Ils vont passer la nuit ensemble, se scruter, se séduire, tomber amoureux, coucher. Toutes les combinaisons vont y passer avant qu'une amère vérité ne se fasse jour. La Nuit des espions sollicite de la part du spectateur une sorte d'indulgence flottante pour accepter l'artificialité d'un dispositif qui fonctionne sur l'une des caractéristiques des récits d'espionnage, celle des identités indéfinies.
Jean-François Rauger
Générique
Réalisateur :
Robert Hossein
Assistant réalisateur :
Yves Boisset
Scénaristes :
Robert Hossein, Louis Martin, Alain Poiré
Dialoguistes :
Robert Hossein, Louis Martin, Alain Poiré
Sociétés de production :
Gaumont, Zebra Film (Roma)
Directeur de production :
Robert Sussfeld
Directeur de la photographie :
Jacques Robin
Ingénieur du son :
Pierre Bertrand
Compositeur de la musique originale :
André Gosselain
Décorateur :
Rino Mondellini
Monteur :
Gilbert Natot
Script :
Denise Morlot
Photographe de plateau :
Raymond Voinquel
Interprètes :
Marina Vlady (Helen Gordon), Robert Hossein (Philip Davis), Michel Etcheverry (L'officier allemand), Robert Le Béal (Le colonel anglais), Michèle Dufour (Elga Kiel), Roger Crouzet (Le Lieutenant Lindorff), Clément Harari (Hans), Georges Vitaly (Le radio), Alain Nobis (Le chef), José Varela
Fiction française, assez rare, spéculant sur le mythe de l'espionnage, La Nuit des espions est le quatrième long métrage réalisé par Robert Hossein en 1959. Le comédien-réalisateur retrouve son fidèle scénariste Frédéric Dard pour un récit reposant sur un postulat de départ assez délirant. Durant la Seconde Guerre mondiale, une espionne britannique doit rencontrer et duper un espion des services de renseignements allemands. Mais celui-ci est peut-être un agent au service de l'Angleterre, et celle-là une véritable Mata Hari nazie. Le film est un huis clos mettant en scène deux personnages, incarnés par Hossein et Marina Vlady, à l'identité incertaine. Ils vont passer la nuit ensemble, se scruter, se séduire, tomber amoureux, coucher. Toutes les combinaisons vont y passer avant qu'une amère vérité ne se fasse jour. La Nuit des espions sollicite de la part du spectateur une sorte d'indulgence flottante pour accepter l'artificialité d'un dispositif qui fonctionne sur l'une des caractéristiques des récits d'espionnage, celle des identités indéfinies.
Jean-François Rauger