Séances
Séances passées
Jeudi 30 juillet 2020, 19h30 -
Salle Henri Langlois
→ 21h20 (108 min)
- Lumière d'été (Jean Grémillon / France / 1942 / 108 min / 35mm)
Vendredi 29 mars 2019, 16h30 -
Salle Henri Langlois
→ 18h25 (112 min)
- Lumière d'été (Jean Grémillon / France / 1942 / 112 min)
Jeudi 10 décembre 2015, 21h15 -
Salle Georges Franju
→ 23h05 (108 min)
- Lumière d'été (Jean Grémillon / France / 1942 / 108 min / DCP / Copie restaurée par SNC et la Cinémathèque française)
Samedi 26 octobre 2013, 21h45 -
Salle Georges Franju
→ 23h35 (108 min)
- Lumière d'été (Jean Grémillon / France / 1942 / 108 min / DCP)
Samedi 17 novembre 2012, 21h00 -
Salle Henri Langlois
→ 22h50 (108 min)
- Lumière d'été (Jean Grémillon / France / 1942 / 108 min)
Mercredi 31 octobre 2012, 20h00 -
Salle Henri Langlois
→ 21h50 (108 min)
- Lumière d'été (Jean Grémillon / France / 1942 / 108 min)
Jeudi 30 mars 2006, 17h00 -
Salle Georges Franju
→ 18h50 (110 min)
- Lumière d'été (Jean Grémillon / France / 1942 / 108 min)
Censure, difficultés de production, un tournage en zone libre sous l’Occupation, des noms comme celui de Trauner, décorateur juif, passés sous silence au générique, et un très mauvais accueil à sa sortie… Lumière d’été achève d’installer Grémillon en cinéaste maudit. Et pourtant, cette parabole au sous-texte anti-collaborationniste, émaillée de détails à double sens, contient toute l’essence de son cinéma. Un cinéma social, limpide, parfois hors du temps, comme détaché, presque onirique. Grémillon filme l’affrontement de deux mondes aux creux desquels se joue un drame intimiste. « Grémillon retravaille autrement le rapport entre les gens et se trouve au plus près de leur vérité », expliquait Jean Douchet. Ici, c’est à la fois la droiture des personnages tendus vers un but simple et noble (Michèle et son amour) ou leur faiblesse et leur humanité, en même temps qu’un très beau portrait de femme. Sélectionné au Festival du film maudit de Biarritz en 1949, Lumière d’été parvint, par la poésie réaliste des dialogues signés Prévert et Laroche, et par l’interprétation des comédiens, à séduire les cinéphiles. Henri Langlois ne s’y trompera pas, qui, après avoir porté Grémillon à la présidence de la Cinémathèque française, se démènera pour acquérir le film et en tirer de précieuses copies, tordant ainsi le cou à la malédiction.
Copie restaurée par SNC et la Cinémathèque française.