Générique
Réalisateur :
Jean Girault
Assistant réalisateur :
Alain Gouze
Scénariste :
Louis Sapin
Adaptateurs :
Jacques Vilfrid, Jean Girault
Dialoguiste :
Jacques Vilfrid
Sociétés de production :
Les Films Copernic (Paris), P.A.M.E.C.
Directeur de production :
Raymond Danon
Distributeur d'origine :
COMACICO - Compagnie Africaine Cinématographique et Commerciale (Paris)
Directeur de la photographie :
André Germain
Cadreur :
Guy Suzuki
Ingénieur du son :
René Sarazin
Compositeur de la musique originale :
Paul Mauriat
Décorateur :
Sydney Bettex
Maquilleur :
Anatole Paris
Monteur :
Jean-Michel Gautier
Script :
Christiane Vilfrid
Régisseur :
Pierre Cottance
Photographe de plateau :
Marcel Dole
Interprètes :
Louis deFunès (Victor Garnier), Yvonne Clech (Eliane Garnier), Jean-Pierre Marielle (Durand-Mareuil), Anne Doat (Isabelle Garnier), Jean Valmont (Philippe Brécy), Michel Tureau (Gérard Garnier), Catherine Demongeot (Corinne Garnier), Georges Wilson (l'agent), Jean Lefebvre (le contremaître), Alix Mahieux (Poupette), Michel Dancourt (Casimir), Claude Piéplu (le prêtre), Georges Adet (Gerbert), Florence Blot (la femme de ménage), Philippe Dumat (le commissaire), Yves Elliot (le patron du café), André Badin (le consommateur), Colin Drake (le confrère anglais), Robert Favart (le confrère italien), Guy Grosso (le client effrayé), Nicole Chollet (la concierge), Jean Droze (le vendeur), Dominique Marcas (une voisine), Louis Viret (un voisin), Nicole Vervil (la cliente indignée), Max Desrau (l'homme à la valise), Johnny Monteilhet (le télégraphiste), Henri Attal (un ouvrier), Dominique Zardi (un ouvrier), Myriam Michelson
À la suite de Pouic-Pouic, et juste avant le premier Gendarme, Jean Girault met en scène Louis de Funès dans une sympathique histoire de vengeance familiale. Toujours gesticulant, virevoltant et grimaçant, l’acteur campe un honnête commerçant floué par un banquier véreux, insolent et délectable Jean-Pierre Marielle. Bien sûr, tout l’intérêt réside dans la performance de Louis de Funès, mais il faut aussi rendre justice à Jean Lefèbvre, Georges Wilson ou encore Claude Piéplu en curé étonnant. Le scénario, qui convie en vrac des ouvriers, un jeune stagiaire benêt et des cousins belges, parodie joyeusement les films de casse, mais peut aussi se lire comme un plaidoyer en faveur des petites gens en prise avec le capitalisme. À noter : initialement tourné en noir et blanc, Faites sauter la banque ! a été colorisé une trentaine d’années plus tard, en même temps que toute une vague de classiques français.