Générique
Réalisateur :
Pierre Gaspard-Huit
Assistant réalisateur :
Jacques Bourdon
Auteur de l'oeuvre originale :
Théophile Gautier
Adaptateur :
Pierre Gaspard-Huit
Dialoguiste :
Albert Vidalie
Sociétés de production :
Plazza Films, Unidex, Les Films Metzger et Woog, Paris Elysées Films, Hoche Productions (Paris), Documento Film (Roma)
Producteur :
Adolphe Osso
Directeurs de production :
Jacques Pignier, Maurice Saurel
Directeur de la photographie :
Marcel Grignon
Cadreur :
Charles-Henri Montel
Ingénieur du son :
Robert Teisseire
Compositeur de la musique originale :
Georges Van Parys
Décorateur :
Robert Guisgand
Costumier :
Mireille Leydet
Maquilleur :
Alexandre Marcus
Coiffeur :
Huguette Lalaurette
Monteur :
Louisette Hautecoeur
Script :
Colette Robin
Interprètes :
Jean Marais (le baron de Sigognac), Geneviève Grad (Isabelle), Philippe Noiret (Hérode), Louis deFunès (Scapin), Danielle Godet (Serafina), Gérard Barray (le duc de Vallombreuse), Riccardo Garrone (Lampourde), Sophie Grimaldi (Zerbine), Sacha Pitoëff (Matamore), Anna Maria Ferrero (la marquise des Bruyères), Bernard Dhéran (Le chevalier de Vidalenc), Guy Delorme (un homme du prince de Moussy), Jean Rochefort (Malartic), Maurice Teynac (le marquis des Bruyères), Jacques Toja (Léandre), Alain Saury (Agostin), Raoul Billerey (Mérindol), Robert Pizani (Blazius), Jean Yonnel (le prince de Moussy), Joëlle Latour (Chiquita), Robert Berri (un vendeur sur le marché), Renée Passeur (Léonarde, la duègne de la troupe de théâtre), Rivers Cadet (un aubergiste de Paris), René Charvey (Louis XIII), Georges Demas (un homme de main du duc de Valembreuse), Henri Guégan (un client de l'auberge), Bernard La Jarrige (le serviteur du baron de Sigognac), Franck Maurice (le bourreau), Paul Mercey (l'aubergiste de Poitiers), Laure Paillette (une vieille dame portant un fagot), Jacques Préboist (un homme de main du duc de Valembreuse), Paul Préboist (le garde abattu d'une balle), Jean Balthazar, Georges Sellier, Albert Pilette, Serge Lhorca
En 1961, Pierre Gaspard-Huit adapte l’œuvre de Théophile Gautier, dans la grande tradition des romans d’aventure. Jean Marais, qui vient de tourner dans Le Bossu et Le Capitan, est au sommet de sa popularité, le film de cape et d’épée lui va comme un gant, et il se glisse avec panache dans la peau de ce baron ruiné, en route pour une nouvelle vie. Le Capitaine Fracasse marque la première rencontre entre Marais et De Funès, quatre ans avant la série des Fantômas, et dans le reste de la distribution, Philippe Noiret, Jean Rochefort ou encore la toute jeune Geneviève Grad, future fille du gendarme Cruchot, tirent leur épingle du jeu. Le théâtre de tréteaux et la commedia dell’arte, en toile de fond, constituent une intéressante mise en abyme sur la vie de troupe et le métier d’acteur. Teintée de romantisme, glissant de l’épique à la mélancolie, une œuvre plus profonde qu’il n’y paraît.