Générique
Réalisateur :
Georges Franju
Assistant réalisateur :
Christian deChalonge
Scénaristes :
Georges Franju, Jean Worms
Auteur de l'oeuvre originale :
Jean Cocteau d'après le roman "Thomas l'imposteur"
Adaptateurs :
Michel Worms, Georges Franju, Jean Cocteau
Dialoguistes :
Jean Cocteau, Raphaël Cluzel
Société de production :
Filmel (Paris)
Directeur de production :
Georges Casati
Directeur de la photographie :
Marcel Fradétal
Ingénieur du son :
André Hervée
Compositeur de la musique originale :
Georges Auric
Décorateurs :
René Calviera, Claude Pignot
Monteur :
Gilbert Natot
Photographe de plateau :
Pierre Zucca
Interprètes :
Fabrice Rouleau (Thomas), Emmanuelle Riva (Princesse de Bormes), Jean Servais (Pesquel-Duport), Sophie Darès (Henriette), Michel Vitold (Dr. Vernes), Rosy Varte (Mme Valiche), Hélène Dieudonné (la tante de Thomas), Edith Scob (l'infirmière), Gabrielle Dorziat (la cartomancienne), Bernard Lavalette (Dr Gentil), Jean-Roger Caussimon (l'évêque), Edouard Dermit (capitaine Roy), André Méliès (l'homme âgé au bal), Bob Lerick (un fusilier marin), Jean Ozenne (le comte d'Orange), Raymond Jourdan (le médecin militaire), Antoine Marin (le capitaine), Gaston Meunier (un danseur), Georges Casati (le prêtre), Jean Magis (Paget), Jean Degrave (un invité au bal), Jean Marais (la voix du narrateur), Michel Laclos, Jacques Jeannet, Henri Coutet, Robert Burnier, Serge Rousseau, Pierre Mirat, Tristan Sévère, Claude Delmas, Roger Fradet, Jean Henry
À coups de griffes antimilitaristes et anticléricales, la guerre vue de l'arrière du front, par un adolescent et une infirmière. Avec tout son savoir-faire de poète de l'horreur, Franju adapte l'œuvre de Cocteau, d'une noirceur lumineuse, où la vie n'est qu'une illusion et la mort une réalité.
À coups de griffes antimilitaristes et anticléricales, Thomas l'imposteur décrit la guerre vue de l'arrière du front, du côté de ceux qui ne la font pas. L'adolescent veut jouer au soldat, l'aristocrate à l'infirmière. Incapables de prendre la mesure de la situation, ils sont deux rêveurs confrontés à la certitude de l'atrocité. Avec tout son savoir-faire de poète de l'horreur, Franju adapte l'œuvre de Cocteau, d'une noirceur lumineuse, où l'éclat des bombes et la crinière en flamme d'un cheval au galop donnent à la guerre des allures de féerie. Un film d'une sombre beauté, où la vie n'est qu'une illusion et la mort une réalité.