Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Le Camion
Marguerite Duras
France / 1977 / 78 min
Avec Marguerite Duras, Gérard Depardieu.
Assise dans le salon de sa maison de campagne, Duras lit un scénario et raconte une histoire à Gérard Depardieu au cœur d'un film entièrement basé sur la parole, à mi-chemin entre la facétie et l'exercice de style. Devenus, à la fois, lecteurs, narrateurs et acteurs, ils construisent à deux un éloge de l'imagination et du jeu, qui sollicite l'esprit du spectateur et sa soif de créativité. Seuls quelques plans du camion et des moments interceptés sur la route accompagnent un échange ludique, brillant de complicité et d'intelligence.
« Qu'est-ce qui fait se rencontrer, au-delà d'un arbitraire fictionnel, la femme du camion et le camionneur, comment se relient, d'un point de vue formel, les plans de la chambre noire à ceux du camion ? Ainsi jouer : le positif d'une bande-son, où la voix parle d'un monde familier, attentionné, monocellulaire, contre une bande-image montrant un monde épars, étranger, indifférent. » (Danièle Dubroux)
Générique
Réalisateur :
Marguerite Duras
Scénariste :
Marguerite Duras
Sociétés de production :
Cinéma 9, Auditel
Producteurs délégués :
François Barat, Pierre Barat
Directeur de production :
Marie-Annick Jarlegan
Distributeur d'origine :
Les Films Molière
Directeur de la photographie :
Bruno Nuytten
Ingénieur du son :
Michel Vionnet
Compositeur de la musique originale :
Ludwig vanBeethoven
« Qu'est-ce qui fait se rencontrer, au-delà d'un arbitraire fictionnel, la femme du camion et le camionneur, comment se relient, d'un point de vue formel, les plans de la chambre noire à ceux du camion ? Ainsi jouer : le positif d'une bande-son, où la voix parle d'un monde familier, attentionné, monocellulaire, contre une bande-image montrant un monde épars, étranger, indifférent. » (Danièle Dubroux)