Générique
Réalisateur :
Michel Deville
Assistants réalisateurs :
Anton Rey, Mathieu Lévy
Scénariste :
Rosalinde Deville
Auteur de l'oeuvre originale :
Andrew Coburn d'après le roman "Coeur tendre"
Dialoguiste :
Rosalinde Deville
Sociétés de production :
Éléfilm (Boulogne-Billancourt), Centre Européen Cinématographique Rhône-Alpes (Villeurbanne), Rhône-Alpes Cinéma (Villeurbanne), FR3 Cinéma, La Générale d'Images
Producteur :
Rosalinde Deville
Directeur de production :
Franz-Albert Damamme
Distributeur d'origine :
AMLF
Directeur de la photographie :
Bernard Lutic
Cadreur :
Max Pantera
Ingénieurs du son :
Guillaume Sciama, François Groult
Mixeur :
Eric Bonnard
Compositeur de la musique préexistante :
Dimitri Chostakovitch
Décorateur :
Thierry Leproust
Costumier :
Cécile Balme
Maquilleur :
Laurence Azouvy
Coiffeur :
Sylvie Mathevet
Monteur :
Raymonde Guyot
Script :
Pilar Billiet
Régisseur :
Jean-Dominique Chouchan
Photographes de plateau :
Michel Deville, Moune Jamet
Interprètes :
Patrick Bruel (Vade), Mathilda May (Jeanne Gardella), Jacques Dutronc (Antoine Gardella), Bruce Myers (Scandurat), Vernon Dobtcheff (Turston), Sophie Broustal (Laura), Joël-Joseph Barbouth (Husquin), Christophe Brault (Blodgett), Eric daSilva (Roselli), Jean Dautremay (Deckler), Jocelyn-Clair Durvel (Blue), Hans-Heinz Moser (Scatamacchia), Michael Pas (Nardixen), Bernard Waver (Roger Silas), Jürgen Zwingel (Kimbler), Luca Barcellona (Marcello Rizzo), Benoît Magimel (Thomas Gardella), Anja Brunglinghaus (la femme agent), Jodoc Seidel (le barman du café), Anne Fassio (l'hôtesse des tranports), Corinna Gloor (l'hôtesse de la banque), Pierre-Louis Lanier (l'inspecteur Fonni), Delphine Lanza (l'infirmière), Sava Lolov (un jeune voyou), Romain Bonnin (un jeune voyou), François Loriquet (Manuel), Joseph Malerba (l'inspecteur Nolo), Yasmine Modestine (la serveuse de l'aéroport), Max Egolf (un policier suisse), René Peier (un policier suisse), Urs Bihler (le barman de l'hôtel)
Une enquête sur fond d’argent sale, de corruption, de chantage. La France, la Suisse, des filatures dans des voitures anciennes que Deville affectionne. Une espèce de ballet dansé sur un faux rythme, entre flics et truands, entre les corps, les couples, un chassé-croisé permanent. Comme un symbole, le Quatuor à cordes de Chostakovitch vient strier et appesantir l’atmosphère dans des sursauts hâchés. Dutronc est taciturne, Mathilda May est belle et malheureuse, Bruel est insolent et désabusé. Qui est le chat, qui est la souris, Deville godille entre l’absurde et le pessimisme, et livre un polar trouble et sophistiqué.