Générique
Réalisateur :
Michel Deville
Scénaristes :
Michel Deville, Gilles Perrault
Auteur de l'oeuvre originale :
Gilles Perrault d'après le roman "Le Dossier 51"
Sociétés de production :
Éléfilm (Boulogne-Billancourt), SFP Cinéma, Maran Film GmbH (München)
Producteur :
Philippe Dussart
Directeur de production :
Michel Fauré
Distributeur d'origine :
Gaumont Distribution
Directeur de la photographie :
Claude Lecomte
Ingénieurs du son :
Joël Beldent, Jean Pantaloni
Compositeur de la musique originale :
Jean Schwarz
Compositeur de la musique préexistante :
Franz Schubert
Décorateur :
Noëlle Galland
Maquilleur :
Georges Geslain
Monteur :
Raymonde Guyot
Photographe de plateau :
Michel Deville
Interprètes :
François Marthouret (Dominique Auphal/51), Roger Planchon (Esculape I), Claude Marcault (Liliane Auphal/51), Isabelle Ganz (L'allumeuse), Corinne Cleve (L'infirme), Françoise Lugagne (Madame Auphal), Anna Prucnal (Sarah Robski), Laszlo Szabo (l'agent de Sarah Robski), Jean Martin (Vénus), Philippe Rouleau (Philippe Lescarre/52 bis), Sacha Pitoëff (la voix de Minerve I), Liliane Coutanceau (la voix de la secrétaire), Pierre Michaud (Stéphane), Françoise Béliard (Sylvie Mouriat), Julie-Amour Rossini (Elodie), Stephan Meldegg (l'agent du ratissage), Hélène Arié (voix de Minerve 3), Michel Aumont (voix de Mars), Jean Mermet (voix de Minerve 2), Roseanna Sacco (voix du porte parole de Jupiter), Uta Taeger (Esculape 2), Gérard Dessalles (Brauchite), Nathalie Juvet (Marguerite Marie), Didier Sauvegrain (Pylos), Jean Dautremay (Esculape 3), Daniel Mesguich (Esculape 4), Patrick Chesnais (Hadès), René Bouloc (le chauffeur de 51), Jacques Zabor (Rossignat), Jenny Clève (747, femme de ménage de 51), Liliane Gaudet (Simone Derelle), Olivier Nolin (un selectionné), Jean-Luc Terrade (un selectionné), Christophe Malavoy (l'agent 8956), Marie Matile (l'amie de Sylvie Mouriat), Clovis Maunoury (le comédien)
Une salle vide où téléscripteurs, écrans et magnétophones tournent à plein régime. Puis, comme un symbole, la caméra qui s'engouffre dans des dédales d'archives. Deville filme la politique internationale et sa bureaucratie depuis le côté sale de la vitre. En caméra subjective, il décortique les rouages acides et implacables d'une mise à nu : dispositifs de surveillance, voix off, témoins anonymes ou intimes, photos volées, lettres de jeunesse, noms de codes, notes de service et rapports tous plus glaçants les uns que les autres. Le Dossier 51, c'est l'orchestration d'une destruction à laquelle on assiste, voyeurs impuissants mais avides, et qui s'achève sur un malaise persistant. Une enquête quasi documentaire, dont la forme, acide et diaboliquement réaliste, vaudra à Deville un César du meilleur scénario.