Générique
Réalisateur :
Michel Deville
Assistant réalisateur :
Jean Lefèvre
Scénaristes :
Nina Companeez, Michel Deville
Dialoguiste :
Nina Companeez
Sociétés de production :
Parc Film (Paris), Marianne Productions (Paris)
Producteur :
Mag Bodard
Directeurs de production :
Philippe Dussart, Michel Choquet
Distributeur d'origine :
Paramount Pictures France
Directeur de la photographie :
Ghislain Cloquet
Cadreur :
Robert Foucard
Ingénieur du son :
André Hervée
Compositeurs de la musique préexistante :
Luigi Boccherini, Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart, Jean-Philippe Rameau, Jean Wiener
Chorégraphe :
Rino Adipietro
Décorateur :
Claude Pignot
Costumier :
Rita Bayancé
Maquilleurs :
Alexandre Marcus, Eliane Marcus
Coiffeur :
Carita (Paris)
Monteur :
Nina Companeez
Script :
Hélène Sébillotte
Régisseur :
René Pascal
Photographe de plateau :
Jürgen Vollmer
Interprètes :
Michèle Morgan (la comtesse Gabrielle de Valandry), Michel Piccoli (le comte Philippe de Saint-Germain), Catherine Deneuve (Anne de Plessis), Pierre Clémenti (Benjamin), Francine Bergé (Marion), Catherine Rouvel (Victorine), Anna Gaël (Célestine), Odile Versois (Madame la Conseillère), Jacques Dufilho (Camille), Simone Bach (Madame de La Tour), Tania Torrens (Madame de Chartres), Sacha Briquet (Celestin), Angelo Bardi (Basile), André Cellier (Monsieur le Conseiller), Cécile Vassort (Aline), Lyne Chardonnet (Jacotte), Madeleine Damien (la vieille dame), Jacques Filh (Adrien), Diane Lepvrier (l'invitée à la robe rose), René Bazart (Monsieur de Portal), Eve Cloquet (Fanchon), Brigitte Defrance (Pascaline), Danièle Girard (Lisette), Jean Lefèvre (Azay), Patricia Louis (Berthe), Marie-Claire Yvon (une invitée), Nina Companeez (une invitée)
Avec Benjamin ou les Mémoires d’un puceau, le duo Deville/Companeez nous plonge au cœur du 18e siècle, celui de François Boucher, Watteau et Fragonard, de Boccherini, Mozart et Rameau, de Laclos. Sauf qu’ici les liaisons sont à peine dangereuses, plus insouciantes que fatales, et rythment joyeusement cette chronique d’une initiation, physique, psychologique, et même stratégique. Pierre Clémenti promène sa moue boudeuse et sa candeur entre les soubrettes et les dames, entre Michèle Morgan et Catherine Deneuve, entre les ingénues et les expertes. On le baigne, on le couche, c’est un enfant. On le séduit, on l’instruit, c’est un homme. Son air d’adolescent perpétuellement égaré s’oppose à l’assurance de Michel Piccoli, Don Juan virtuose dans cet univers libertin. Seule, à la fin, l’innocence aura changé de camp, et Benjamin… préfigure ainsi son jumeau négatif, Raphaël ou le débauché, que Deville tournera trois ans plus tard.