Générique
Réalisateur :
Costa-Gavras
Assistant réalisateur :
Philippe Monnier
Scénaristes :
Jorge Semprún, Costa-Gavras
Auteur de l'oeuvre originale :
Vassilis Vassilikos d'après le roman "Z"
Dialoguiste :
Jorge Semprún
Sociétés de production :
Reggane Films, ONCIC - Office National Commerce Industrie Cinéma (Alger)
Producteurs associés :
Eric Schlumberger, Philippe d'Argila
Producteurs délégués :
Jacques Perrin, Ahmed Rachedi
Directeur de production :
Hubert Mérial
Directeur de la photographie :
Raoul Coutard
Cadreur :
Georges Liron
Ingénieurs du son :
Alex Pront, Jean Nény, Dahmane Sidi Boumedienne, Michèle Boëhm
Compositeur de la musique originale :
Mikis Theodorakis
Décorateur :
Jacques d'Ovidio
Monteur :
Françoise Bonnot
Script :
Annie Maurel
Régisseur :
Lionel deSousa
Cascadeur :
Yvan Chiffre
Photographes de plateau :
Georges Beutter, Félix Le Garrec, Joël Ducange
Interprètes :
Yves Montand (le député Z), Jean-Louis Trintignant (le juge d'instruction), Irène Papas (Hélène), Jacques Perrin (le journaliste), François Périer (le procureur), Charles Denner (Manuel), Pierre Dux (le général), Julien Guiomar (le colonel ), Bernard Fresson (Matt), Renato Salvatori (Yago), Marcel Bozzuffi (Gaya), Jean Bouise (Georges Pirou), Georges Géret (Nick), Van Doude (le directeur de l'hôpital), Maurice Baquet (le maçon, dit le Chauve), Clotilde Joano (Shoula), Jean Dasté (Coste), Magali Noël (la soeur de Nick), Jean-Pierre Miquel (Pierre), Guy Mairesse (Dumas), Gérard Darrieu (Baronnet), Gabriel Jabbour (Bozzini), José Artur (le rédacteur du journal), Steve Gadler (le photographe anglais), Hassan Hassani (le chauffeur du général)), Eva Simonet (Niki, la fille du procureur), Bob deBragelonne (le sous-secrétaire d'Etat à l'Agriculture), Andrée Tainsy (la mère de Nick), Jean-François Gobbi (Jimmy), Georges Rouquier (le procureur général du pays), Sid Ahmed Agoumi, Allel El Mouhid, Habib Reda
1967, Costa-Gavras adapte l'œuvre de Vassilikos, description des coulisses d'une enquête judiciaire, entravée par l'influence des classes dirigeantes corrompues. Réalisé au moment du coup d'État grec de la junte des colonels, Z résonne comme un acte d'accusation contre les usurpateurs, montrant, avec une sombre vérité, le climat créé avant leur arrivée au pouvoir. Montand y interprète « le Docteur », président d'un mouvement national en faveur du désarmement, victime d'une agression déguisée en accident. Costa-Gavras reconstitue les pièces du puzzle et décrit, avec un suspense haletant, les mécanismes du crime politique. Plusieurs fois primé – Oscar du meilleur film étranger, prix d'interprétation pour Jean-Louis Trintignant (dans le rôle du juge d'instruction) au festival de Cannes 1969 –, le film devient, et reste aujourd'hui, un mètre-étalon du genre.