Générique
Réalisateur :
Louis Daquin
Scénaristes :
Gaston Modot, Maurice Hiléro
Adaptateurs :
Louis Daquin, Marcel Aymé
Dialoguiste :
Marcel Aymé
Société de production :
S.E.E.P.C. - Société d'Exploitation des Etablissements Pathé Cinéma
Directeur de production :
Jean Faurez
Distributeur d'origine :
Pathé Consortium Cinéma
Directeur de la photographie :
Jean Bachelet
Ingénieur du son :
Maurice Carrouet
Compositeur de la musique originale :
Marius-François Gaillard
Décorateur :
Lucien Aguettand
Monteur :
Suzanne deTroeye
Interprètes :
Louise Carletti (Mariette ), Gilbert Gil (L'instituteur), Pierre Larquey (Le père Finot), Louis Seigner (Le directeur de l'école), André Brunot (Le commissaire), Raymond Bussières (Gaston), Emile Genevois (Gros Charles), Marcel Pérès (L'ouvrier), Lucien Coëdel (Le père de Jeannot), Paul Frankeur (Le secrétaire du commissaire), Henri Darbrey, Jeanne Pérez (la mère de Jeannot), Madeleine Geoffroy (la mère de Fernand), Liliane Barnassin (une gamine), Liane Daydé (une gamine), Lucy Kieffer, Anthony Gildès (le père Castor), Martial Rèbe (Le père de Fernand), Léonce Corne (l'ami de la famille), François Viguier (le mendiant), André Zibral (le professeur grincheux), Jean Clarieux (un agent), Franck Maurice (un agent), Jean-Marie Boyer (Lucien), Jean-Pierre Geoffroy (Roset), Serge Redez (Soulier), André Lancel, Jean Chambon, Antonin Baryel, Joe Davray, Jane Pierson, Marcelle Suire (Georgette), Jean Samson (Robert), Henri Geoffroy, Jean Buquet (Tom Mix), Geneviève Cadix (Mélie), Bernard Pottier (Henri), Bernard Daydé (Doudou), Renée Thorel (la dame charitable), Gérard Cadiex, Robert Arpin, Michel Dancourt
Restauré en 2017 en 2K par Pathé avec le soutien du CNC et de la Cinémathèque française au laboratoire Éclair Cinéma et Le Diapason, à partir des négatifs originaux 35 mm.
Dans Le Cinéma, notre métier (Éditions d’Aujourd’hui, 1978), Louis Daquin confie son premier souvenir de cinéma, « une automobile venant s’arrêter devant le perron d’un hôtel particulier », en expliquant qu’il fait partie de la première génération d’hommes « à avoir été marquée par le cinéma ». Dans son premier film, Nous les gosses, le cinéaste accorde une attention particulière aux enfants qui miment les adultes en faisant semblant d’être dans une diligence, sortant leurs repas, échangeant des banalités avant d’être dérangés par une bande rivale. Tourné pendant l’Occupation et dialogué par le romancier Marcel Aymé, le film est un succès populaire. Daquin, résistant, livre un hymne à la solidarité à travers la figure d’enfants qui oublient leurs différends pour aider un de leurs camarades endetté, qui risque la maison de correction ou de se retrouver à la rue. Le film suit l’ingénuité de ses camarades qui tentent par tous les moyens de rassembler la somme d’argent pour lui éviter un destin tragique. Le cinéma reste présent dans le récit, car les enfants doivent sacrifier leur place de cinéma pour la bonne cause, ainsi ils envoient un de leurs amis voir La Dame aux camélias en espérant qu’il puisse par la suite leur raconter le film, mais il s’endort et ne retient que le début et la fin. Les parents seront bien surpris par la version cinématographique de ce roman devenu un film de cow-boy…
Sarah Ohana