Séances
Séances passées
Samedi 31 octobre 2020, 17h30 -
Salle Georges Franju
→ 19h20 (107 min)
- Un chien andalou (Luis Buñuel / France / 1929 / 17 min / DCP)
- L'Âge d'or (Luis Buñuel / France / 1930 / 63 min / DCP)
- Terre sans pain (Luis Buñuel / Espagne / 1933 / 27 min / DCP / VOSTF)
Mercredi 30 septembre 2020, 20h00 -
Salle Henri Langlois
→ 21h50 (107 min)
Ouverture de la rétrospective
- Un chien andalou (Luis Buñuel / France / 1929 / 17 min / DCP)
- L'Âge d'or (Luis Buñuel / France / 1930 / 63 min / DCP)
- Terre sans pain (Luis Buñuel / Espagne / 1933 / 27 min / DCP / VOSTF)
Mercredi 20 mars 2013, 19h30 -
Salle Georges Franju
→ 20h50 (80 min)
- L'Âge d'or (Luis Buñuel / France / 1930 / 63 min / 35mm)
- Un chien andalou (Luis Buñuel / France / 1929 / 17 min / 35mm)
Dimanche 5 juillet 2009, 21h00 -
Salle Henri Langlois
→ 22h25 (84 min)
- Un chien andalou (Luis Buñuel / France / 1929 / 17 min)
- L'Âge d'or (Luis Buñuel / France / 1930 / 63 min)
- Menjant garotes (Luis Buñuel / Espagne / 1930 / 4 min)
Vendredi 12 juin 2009, 19h00 -
Salle Henri Langlois
→ 20h25 (84 min)
- Un chien andalou (Luis Buñuel / France / 1929 / 17 min)
- L'Âge d'or (Luis Buñuel / France / 1930 / 63 min)
- Menjant garotes (Luis Buñuel / Espagne / 1930 / 4 min)
Figueras, fin des années 20. Deux amis, à l’imagination bouillonnante, se racontent leurs derniers rêves. L’un a senti des fourmis lui dévorer le creux de la main. L’autre a vu passer un nuage effilé devant la lune et un rasoir lui trancher l’œil. Buñuel et Dalí décident d’en faire un film. À la manière de l’écriture automatique des surréalistes, ils esquissent un scénario, se laissant porter par les libres associations : « La femme s’empare d’une raquette de tennis pour se défendre de l’homme qui veut l’attaquer ; celui-ci regarde alors autour de lui cherchant quelque chose et (Buñuel demande à Dalí) : Qu’est-ce qu’il voit ? – Un crapaud qui vole. – Mauvais ! – Une bouteille de cognac. – Mauvais ! – Bon, je vois deux cordes. – Bien, mais qu’est-ce qu’il y a derrière ces cordes ? – Le type les tire et tombe parce qu’il traîne quelque chose de très lourd. – Ah, c’est bien qu’il tombe. – Sur les cordes, il y a deux gros potirons séchés. – Quoi d’autre ? – Deux frères maristes. – Et ensuite ? – Un canon. – Mauvais ; il faudrait un fauteuil de luxe. – Non, un piano à queue. – Très bon, et sur le piano, un âne… non, deux ânes putréfiés. – Magnifique ! C’est-à-dire que nous faisions surgir des images irrationnelles, sans aucune explication. » Un chien andalou était né.